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France: Niveau d'alerte «élevé» pour la grippe aviaire

Le niveau d'alerte de grippe aviaire est «élevé»

Face à la recrudescence de cas chez les oiseaux migrateurs, la France relève mercredi le risque de grippe aviaire au niveau «élevé».
Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi.Keystone
Face à la recrudescence de cas chez les oiseaux migrateurs, la France relève mercredi le risque de grippe aviaire au niveau «élevé». Cette mesure impose notamment le confinement des volailles et ravive l’inquiétude des éleveurs.
22.10.2025, 07:0922.10.2025, 07:09

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de «modéré» à «élevé», le plus haut échelon. Cela entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi dans le Journal officiel.

La décision a été prise en «considérant la dynamique de l'infection par l'influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus», précise l'arrêté.

En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d'influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

D'après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l'ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d'autres cas depuis, notamment deux en France.

Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2000 canards «vaccinés». Depuis l'automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d'éviter des épizooties majeures ces deux dernières années.

La part du financement de l'Etat à la vaccination – estimée à 100 millions d'euros par an (92 millions de francs) – est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre.

«Pour les éleveurs, c'est le retour d'une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d'abandon par l'Etat»
La Coordination rurale

Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l'État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions.

Plein air restreint

L'arrêté publié mardi vise «à renforcer les mesures de surveillance et de prévention» en France. Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d'infection des oiseaux sauvages par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, «négligeable», «modéré» et «élevé».

Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme «négligeable», avant d'être relevé à «modéré» la semaine dernière. Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre).

En cas de risque «élevé», les volailles sont notamment «mises à l'abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés» dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont «claustrés ou protégés par des filets» dans les plus petits.

Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certains animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet. (mbr/ats)

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