L’acteur James Woods, 77 ans, a fondu en larmes devant les caméras de CNN après avoir perdu sa maison à Pacific Palisades, partie en flammes. Ce 8 janvier, prenant sa tête entre ses mains, il dit:
(Précision: le 10 janvier, James Wood a indiqué sur son compte X que le feu n'a finalement pas détruit sa maison, contrairement à ce qu'il affirmait deux jours plus tôt. Voici ce qu'il écrit: «Un miracle s’est produit. Nous avons réussi à rejoindre notre maison, dont on nous avait dit qu’elle avait disparu à jamais. Elle est toujours debout. Dans ce paysage infernal, "rester debout" est relatif, mais la fumée et les dégâts qu'elle a subis ne sont pas comparables à la destruction totale qui nous entoure.»)
James Woods – Max dans le cultissime Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, plus près de nous producteur exécutif du multi-oscarisé Oppenheimer – fut, comme beaucoup à Hollywood, un soutien du Parti démocrate, avant de devenir un chaud partisan des Républicains et de Donald Trump.
Sur son compte X et suite au feu qui se s'est abattu sur Los Angeles, il attaque les instances démocrates au pouvoir dans l’Etat le plus riche des Etats-Unis. Avec d’autres, il accuse le gouverneur Gavin Newsom d’avoir mis son veto à un projet de loi qui «aurait permis au service de feu de conserver des effectifs de pompiers saisonniers» – le gouverneur s’était expliqué à ce propos.👇
#RecallGavinNewsom https://t.co/fs27tF314L
— Jenn Cheng (@THATJennCheng) January 10, 2025
Climatosceptique à l'image de nombreux électeurs républicains, James Woods affirme que «le canular du "changement" climatique (…) offre une excuse insipide aux fous de gauche et à leurs échecs honteux. Le monde continue de brûler et de s'effondrer à cause de leur misérable ineptie.» Toutes ses déclarations, sur X, sont à l’avenant.
Devenu, ces dernières années, un personnage sulfureux, James Woods ne s’attendait peut-être pas à ce que des pro-Palestiniens ressortent ses tweets munis du hashtag #KillThemAll. C’était en octobre 2023 et ils visaient les Palestiniens de la bande de Gaza, bombardée par Israël à la suite du massacre du 7 octobre. «No Ceasfire. No Compromise. No Forgiveness.» (pas de cessez-le-feu, pas de compromis, pas de pardon), écrivait-il.
James Woods' "kill them all" tweet is still up. You can't retweet, quote or even link to it. But he never deleted it. pic.twitter.com/nF77JOFXPb
— Jamie McLaughlin (@jjsmclaughlin) January 8, 2025
Le «karma», ironise l'influenceuse panafricaine Nathalie Yamb et soutien à Vladimir Poutine, à présent que la maison de l’acteur américain n’est plus. «Gaza? Rafah? Non, Malibu, Los Angeles», écrit-elle en publiant une photo de Pacific Palisades réduit en cendres.
Gaza? Rafah? Non, Malibu, Los Angeles. 2025, l’année du Karma. pic.twitter.com/NTNLplAUys
— Nathalie Yamb (@Nath_Yamb) January 9, 2025
Exilé aux Etats-Unis après le 7-Octobre alors qu’il vivait à Gaza, le poète palestinien Mosab Abou Toha, né en 1992, s’est adressé sur X à James Woods:
Piqué, l’acteur-producteur à répondu au poète: «Peut-être que vous n’auriez pas dû violer et tuer des femmes et enfants innocents le 7 octobre. On récolte ce que l’on sème. Allez vous faire f…, vous la racaille qui aimez le Hamas.»
Mosab Abou Toha a répondu à James Woods: «Qu'est-ce qui vous a contrarié dans mon message?»
Can someone tell me where I cursed James Woods? Why is this evil? What upset you in my post? pic.twitter.com/XxLuevQ3Lo
— Mosab Abu Toha (@MosabAbuToha) January 9, 2025
Los Angeles brûle. L'heure des larmes et, déjà, des règlements de compte.