Cadavres et otages vivants: l'échange entre Israël et le Hamas continue
Cette libération s’inscrit dans la première phase de l’accord de trêve, qui doit se poursuivre avec la libération progressive de 33 otages israéliens contre 1900 prisonniers palestiniens d’ici le 1er mars.
Khalil al-Haya, négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien, a précisé qu’Israël libérerait un nombre de prisonniers déterminé en échange des quatre dépouilles.
Dimanche, après un entretien à Jérusalem avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait menacé d’ouvrir les «portes de l’enfer» si tous les otages n’étaient pas libérés, reprenant ainsi les termes du président américain Donald Trump.
Alors que la deuxième phase du cessez-le-feu doit débuter le 2 mars, le plan de Donald Trump prévoit de placer Gaza sous contrôle américain et d’en expulser ses 2,4 millions d’habitants, une perspective vivement critiquée par la communauté internationale. Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il respecterait ce projet:
Son ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé la mise en place d’une «agence spéciale» pour organiser le «départ volontaire» des Gazaouis. Cette initiative est rejetée par le Qatar, médiateur entre Israël et le Hamas, qui considère que l’avenir de Gaza est une question palestinienne. Face à ces tensions, un mini-sommet arabe se tiendra vendredi en Arabie Saoudite, tandis qu’un sommet extraordinaire de la Ligue arabe, initialement prévu fin février au Caire, a été reporté au 4 mars. (mbr/ats)