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Gaza: le Hamas prêt à libérer 10 otages

epa12227685 Former hostage Emily Damari (C) stands with families and supporters of Israeli hostages held by Hamas in Gaza, and other released hostages during a march calling for the release of the rem ...
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes.Keystone

Gaza: le Hamas prêt à libérer 10 otages

En pleine négociation au Qatar sur une potentielle trêve avec Israël, le mouvement islamiste accepte de libérer 10 personnes enlevées dans l'attaque du 7-Octobre.
10.07.2025, 07:4310.07.2025, 07:43

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mercredi avoir accepté de libérer 10 otages israéliens. Cela après que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait part de son optimisme quant à un accord sur une trêve à Gaza.

«Bien que les négociations demeurent difficiles en raison de l'intransigeance de l'occupation (Israël), nous continuons de travailler avec sérieux avec les médiateurs (Qatar, Etats-Unis, Egypte) pour surmonter les obstacles», a dit le Hamas, en allusion aux discussions indirectes à Doha avec Israël. «Dans un souci de faire aboutir les efforts, le mouvement a fait preuve de la souplesse nécessaire et a accepté de libérer dix prisonniers», a-t-il ajouté dans un communiqué.

Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Selon le communiqué du Hamas, «les questions essentielles font toujours l'objet de négociation, en premier lieu l'acheminement de l'aide (à Gaza), le retrait de l'occupation du territoire et des garanties pour un cessez-le-feu permanent».

«Proches d'un accord»

Après avoir rencontré lundi et mardi à Washington le président américain Donald Trump, Netanyahu a déclaré à FOX Business Network: «oui, je pense que nous nous rapprochons d'un accord. Je pense qu'il y a de bonnes chances que nous l'obtenions». Donald Trump presse le premier ministre israélien, qui se trouve toujours aux Etats-Unis, de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.

Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a lui aussi jugé «possible» un accord. Pour le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, ce sont les opérations de l'armée qui ont «fait avancer un accord». «(...) Nous avons sérieusement affaibli les capacités militaires et gouvernementales du Hamas», a-t-il dit.

«Grâce à la puissance opérationnelle, les conditions ont été créées pour avancer vers un accord de libération des otages.»
Eyal Zamir

Netanyahu a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et proclamé sa volonté de prendre le contrôle du territoire palestinien limitrophe du sud d'Israël.

Mardi, l'envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit espérer un accord «d'ici la fin de la semaine» sur une trêve de 60 jours et une libération d'otages, mais le Qatar a dit que les discussions «prendraient du temps». Le projet d'accord prévoit, selon lui, le retour de 10 otages vivants et des corps de neuf autres.

«Les massacres continuent»

A Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés vivent dans des conditions terribles selon l'ONU, les frappes israéliennes ont continué, tuant notamment dix Palestiniens à Chati (nord) y compris six enfants, d'après la Défense civile. Des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud) ont été aussi touchées.

«Nous sommes extrêmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d'un cessez-le-feu, mais les massacres continuent», se lamente Oum Ahmed. L'armée israélienne a dit examiner les informations de Bassal.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. Au moins 57 680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. (jzs/afp)

Elle a 9 ans et documente Gaza comme une vraie journaliste
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