C'est à bord d'Air Force One, l'avion présidentiel, que le président américain a fait part de son agenda. «Je parlerai au président Poutine mardi», a-t-il indiqué aux journalistes, précisant que «beaucoup de travail a été fait».
Selon lui, des progrès auraient été réalisés dans les négociations au cours du week-end et des discussions sont en cours sur la «répartition de certains actifs», a-t-il détaillé, évoquant des «territoires» et des «usines électriques»: «Je pense que nous allons parler de territoire, c'est un vaste territoire. C'est très différent d'avant la guerre, comme vous le savez.»
L'envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, impliqué dans les pourparlers de paix, a déclaré dimanche sur la chaîne CNN avoir eu une rencontre positive avec Vladimir Poutine la semaine dernière, qui a duré trois à quatre heures. S'il a refusé de révéler les détails de leur conversation, il a affirmé que les deux parties avaient «réduit leurs divergences». Moscou, Kiev et Washington «veulent que tout cela se termine», a assuré le diplomate.
Poutine a jusqu'à présent posé des conditions maximalistes pour une fin du conflit, comme la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l'abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. (mbr/ats)