L'attaque s'est produite alors qu'une présentatrice de la télévision d'Etat iranienne critiquait vivement Israël à l'antenne, lundi. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau dans un nuage de poussière, tandis que des débris du plafond tombaient autour d'elle, selon une vidéo diffusée par un média iranien.
La chaîne a repris ses programmes en direct après quelques minutes d'interruption. Téhéran a condamné «un acte ignoble et un crime de guerre».
«Nous frapperons le dictateur iranien partout», a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans une allusion aux centres du pouvoir du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
The entire Iranian broadcasting corporation building, the literal mouthpiece of Khamenei, has been destroyed — radio and TV. pic.twitter.com/lIExXhUl7h
— Emily Schrader - אמילי שריידר امیلی شریدر (@emilykschrader) June 16, 2025
Il avait prévenu à l'avance que la radio-télévision d'Etat iranienne (IRIB) – qui se trouve dans un quartier huppé – était «sur le point de disparaître». L'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer le secteur en prévision de frappes sur des «infrastructures militaires appartenant au régime iranien». Des explosions ont été entendues dans le nord, l'ouest et le centre de Téhéran.
Les Gardiens de la Révolution iranienne ont promis des opérations «plus dévastatrices», tandis que le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé les Iraniens à «l'unité» et à «faire front» contre cette «agression criminelle».
Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran «paieront le prix» pour les civils israéliens tués ces derniers jours. L'armée israélienne a quant à elle affirmé avoir détruit «un tiers» des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité.
(ats/acu)