Juste avant la session, les Etats-Unis avaient appelé tous les membres du conseil à condamner fermement «les actes terroristes odieux» du Hamas «contre le peuple israélien et son gouvernement».
Selon des diplomates, aucun Etat n'a toutefois mis sur la table de proposition de déclaration commune. Le conseil est régulièrement divisé sur le dossier israélo-palestinien.
«Vous pouvez certainement identifier l'un d'entre eux sans que je dise quoi que ce soit», a-t-il ajouté, dans une allusion claire à la Russie dont les relations avec l'Occident se sont largement détériorées depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
«Mon message a été en faveur de la fin immédiate des combats, d'un cessez-le-feu et de négociations significatives», a cependant répliqué l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, évoquant une situation étant le résultat de «problèmes non résolus».
Israël a «une seule et unique demande» pour le Conseil de sécurité de l'ONU, selon l'ambassadeur israélien Gilad Erdan, avant la réunion. «Les crimes de guerre du Hamas doivent être condamnés sans équivoque, ces atrocités inimaginables doivent être condamnées».
Ce qui n'a pas manqué de faire réagir l'ambassadeur palestinien Riyad Mansour, qui représente l'autorité palestinienne et non le Hamas: «De façon regrettable, pour certains médias et responsables politiques, l'histoire ne commence que quand des Israéliens sont tués.»
De son côté, son homologue chinois Zhang Jun a condamné «toutes les attaques contre les civils», tout en insistant sur la nécessité d'un retour à un processus de paix pour parvenir à une solution à deux Etats. «Il est anormal que le Conseil de sécurité ne dise rien», a-t-il lancé en sortant de la réunion.
Israël a officiellement déclaré la guerre dimanche au Hamas après l'offensive inédite lancée la veille par le mouvement islamiste palestinien à partir de la bande de Gaza, dont le bilan s'élève à plus d'un millier de morts au total. (mbr/ats)