Sacrée Melania. Alors qu'on ose encore légitimement se demander si l'ancienne (et future) première dame la plus discrète et farouche des Etats-Unis daignera pointer le bout de son nez à l'investiture de son homme, voilà qu'on apprend qu'elle fera l'impasse sur une tradition vieille comme la présidence: le thé à la Maison-Blanche, une coutume pour les premières dames entrantes et sortantes au cours de la transition présidentielle.
Et ce n'est autre que Jill Biden en personne, bonne joueuse, qui a partagé l'information dans le Washington Post, à l'occasion d'un long portrait consacré à la future retraitée. Durant l'interview, réalisée le 5 janvier, la future ex-première dame confie avoir pourtant bien adressé une invitation à Melania Trump. Mais celle-ci est restée lettre morte.
A défaut, Jill Biden a donc transmis une note écrite adressée à Melania directement à son mari, lorsqu'ils se sont retrouvés lors de la réouverture de la cathédrale Notre Dame à Paris, en décembre dernier. «Je l'ai félicitée et je lui ai proposé mon aide», a précisé le docteur Biden à propos de cette note.
Nous n'en saurons guère plus, si ce n'est que Jill est restée sans nouvelles jusqu'à la semaine dernière, à l'occasion des funérailles nationales du président Jimmy Carter. Si les deux femmes se sont entretenues brièvement autour du cercueil du 39e président, la conversation n'a manifestement pas suffi à Melania pour changer d'avis.
Remarquez, elle n'est de loin pas la seule first lady à faire l'impasse sur les antiques traditions des transitions présidentielles. De son côté, Michelle Obama, qui a déjà sauté les funérailles nationales du président Carter, a fait savoir qu'elle n'assisterait pas à l'investiture de Donald Trump la semaine prochaine. Tout est question de priorité, chez ces premières dames.