5 anecdotes WTF sur Brigitte Bardot pour briller en société
Brigitte Bardot, morte ce dimanche 28 décembre à l'âge de 91 ans, n’a jamais fait les choses à moitié. Ni dans le cinéma, ni dans la provocation, ni dans la musique. A l'exception de la fois où elle a finalement refusé que le titre Je t’aime moi non plus, avec Serge Gainsbourg, ne sorte, raison pour laquelle le tube a été enregistré avec Jane Birkin... Avant que Bardot, pleine de regrets, n'accepte de publier sa version du duo.
Peu de concessions, donc, et encore moins lorsqu’il s’agit de défendre les droits des animaux, comme lorsqu’elle se rend sur la banquise pour sauver les bébés phoques, ce qui lui vaut de nombreuses moqueries.
Après avoir quitté les plateaux de cinéma en 1973, la Française utilise sa voix et son aura pour faire bouger les lignes et crée sa fondation qui porte son nom et est reconnue d’utilité publique. Voici cinq anecdotes qui racontent Bardot et son amour pour les animaux.
La chèvre à l’hôtel, un tournant
Tout commence comme une anecdote de tournage. Brigitte Bardot apprend qu’une chèvre appartenant à une figurante est destinée à finir au méchoui, histoire de nourrir l’équipe. Sa réaction est immédiate: elle sort son chéquier et achète la chèvre. Pour le barbecue, on repassera.
Sauf que l’actrice ne se contente pas de sauver la bestiole. Elle rentre avec elle à l’hôtel, la fait monter dans sa chambre, où la chèvre passe la nuit à ses côtés. On raconte que l’animal a même dormi dans son lit, avec sa chienne. Bardot racontera plus tard que ce moment fait partie des moments charnières de sa vie.
Deux éléphants, et la menace de devenir russe
En 2012, deux éléphants du parc de la Tête d’Or, à Lyon, sont soupçonnés d’être atteints de tuberculose. Les autorités envisagent leur euthanasie. Bardot entre alors dans le dossier.
Dans une lettre publique, elle annonce qu’elle envisage, comme Gérard Depardieu peu de temps avant elle, de demander la nationalité russe et de quitter la France si ces animaux sont tués.
Le chantage de la star fait le tour des médias, provoque aussi bien les rires que le malaise. Finalement, les deux éléphants seront transférés dans un sanctuaire, et Bardot ne deviendra pas russe.
Gamine, elle tente de réanimer des souris
Bien avant d’être une star sous le feu des projecteurs, la petite Brigitte, enfant, est déjà indignée par la cruauté envers les animaux. Dans un entretien accordé à Vogue France, elle raconte que son père tuait les souris qui envahissaient la maison familiale en leur donnant des coups de râteaux.
Elle descendait ensuite et tentait de les réanimer, sans succès, pour les remettre en liberté dans leur jardin. Elle raconte qu'elle était incapable d’accepter qu’on puisse supprimer une vie aussi facilement. Bardot évoque cette découverte de la violence comme l’un de ses souvenirs fondateurs dans son combat en faveur des animaux.
L’âne castré et la victoire au tribunal
Un âne appartenant à un voisin harcèle la jument de Bardot. Elle estime la situation dangereuse. Sa solution est radicale: elle fait castrer l’âne, sans demander l’avis de son voisin, qui porte plainte. Bardot se retrouve ainsi devant un tribunal pour une histoire d’âne, de jument et de testicules mal placés.
Et la justice… lui donne raison. Le juge estime qu’elle a agi de manière justifiée pour protéger son animal. De toute façon, se retrouver devant les tribunaux ne fait pas particulièrement peur à la star, qui sera condamnée à plusieurs reprises pour d’autres faits.
Un bateau nommé Bardot
En 2011, l’organisation Sea Shepherd baptise l’un de ses trimarans rapides, conçu pour des missions offensives… «Brigitte Bardot». Le bateau doit affronter des tempêtes, poursuivre des baleiniers japonais, participer à des opérations très médiatisées.
Le nom de Bardot flotte ainsi sur les océans, transformé en outil de combat écologique. Celle qui fut longtemps réduite à son corps devient un navire de guerre au service des animaux. Bardot accepte, sans hésiter. Une belle revanche pour BB, jadis moquée pour ses photos avec des bébés phoques.
