
Un orang-outan se fait soigner à Bornéo, en Indonésie.Image: sda
L'environnement et plus de 200 espèces animales sont victimes de crimes de guerre. C'est le constat fait par un rapport publié mercredi par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
29.04.2021, 10:5229.04.2021, 16:55
Conflits, émeutes ou dispositifs militaires constituent des dangers pour plus de 200 espèces menacées. Dans un rapport publié mercredi, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) appelle à sanctionner les crimes de guerre contre l'environnement.
«La dégradation de la nature augmente la menace d'un conflit, alors que les guerres sont non seulement dévastatrices pour les individus, mais aussi pour l'environnement.»
Bruno Oberle, Directeur général de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Selon le rapport sur trois décennies de conflits, les pays sont plus exposés à des conflits en cas de manque de terres agricoles, lorsqu'ils sont davantage dépendants de ressources naturelles ou en cas de sécheresses.
L'UICN ajoute que la préservation, la restauration et une approche durable des ressources naturelles peuvent diminuer les composantes des conflits. De leur côté, les guerres tuent des animaux, détériorent les écosystèmes et ciblent des employés actifs sur la protection de la nature.
Seuls 3% des 85% de violences liées à des conflits ont toutefois eu lieu dans des zones protégées. Le rapport recommande notamment d'associer tous les acteurs au pilotage des ressources naturelles, d'améliorer la responsabilisation et aussi de mieux protéger les défenseurs de l'environnement. (ats)
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