Les nouvelles ne sont pas bonnes en provenance de Rome, où le pontife est encore hospitalisé pour une grave bronchite. Lundi soir, le bureau de presse du Saint-Siège, qui a régulièrement fait le point sur la situation, a déclaré que la bronchite du pape avait évolué vers une «infection polymicrobienne» avec un «tableau clinique complexe».
Selon le bien renseigné média Politico, François «s'empresse de régler les derniers détails avant la bataille pour lui succéder».
Après avoir initialement résisté à l'idée d'aller à l'hôpital, François aurait désormais entièrement confié son sort aux «ordres des médecins».
En outre, le souverain pontife aurait pris plusieurs mesures pour s'assurer de perpétuer son héritage, en nommant des sympathisants à des postes clés. Parmi eux: le cardinal italien Giovanni Battista Re, qui a vu son mandat de doyen du Collège des cardinaux prolongé - un rôle décisif dans certains préparatifs d'un éventuel conclave ainsi que dans les funérailles du pape s'il venait à décéder. Mais aussi sœur Raffaella Petrini, en tant que prochaine et première femme gouverneur de la Cité du Vatican, un mandat qui commencera le 1er mars.
Car c'est peu dire que la succession de François sera une affaire politiquement sensible, près un pontificat teinté de progressisme et de récentes prises de bec avec la Maison-Blanche. Plus tôt ce mois-ci, le pontife avait émis une critique extraordinaire du vice-président américain JD Vance, après qu'il ait évoqué concept théologique pour justifier la politique migratoire du président Donald Trump. (mbr)