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Royaume-Uni: David Cameron revient au gouvernement

Agé de 57 ans, David Cameron prend la tête de la diplomatie britannique.
Agé de 57 ans, David Cameron prend la tête de la diplomatie britannique.Keystone

L'ex-Premier ministre David Cameron revient au gouvernement

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a procédé à un vaste remaniement, en espérant relancer son parti en vue des élections législatives. L'ancien chef de l'exécutif, David Cameron, fait un inattendu come-back politique.
13.11.2023, 10:4413.11.2023, 12:42

Gros remaniement au sein du gouvernement britannique ce lundi. Le Premier ministre Rishi Sunak a limogé sa ministre de l'Intérieur Suella Braverman, dont les déclarations sur la police et l'immigration avaient fait polémiques. A sa place, il a nommé James Cleverly, qui occupait jusqu'à présent le poste de ministre des Affaires étrangères.

Ce dernier est substitué par une vieille connaissance de l'exécutif britannique: David Cameron, ancien Premier ministre qui avait déclenché le référendum sur le Brexit en 2016. Un retour en politique aussi spectaculaire qu'inattendu.

«Aujourd'hui, Rishi Sunak renforce son équipe gouvernementale pour mettre en oeuvre des décisions à long terme pour un meilleur futur»
le parti conservateur au pouvoir sur X

Un tel remaniement était attendu depuis des semaines, alors que le Premier ministre, à Downing Street depuis un peu plus d'un an, cherche à se relancer et à se préparer aux élections législatives prévues l'année prochaine et au plus tard en 2025. Son parti, au pouvoir depuis près de 14 ans, est très largement distancé dans les sondages par les travaillistes.

«Ouragan migratoire»

Les événements se sont précipités la semaine dernière lorsque la ministre de l'Intérieur a critiqué la police de Londres dans une tribune au Times, lui reprochant d'autoriser la marche propalestinienne qui s'est tenue samedi.

Suella Braverman avait qualifié les arrivées de réfugiés d'«invasion».
Suella Braverman avait qualifié les arrivées de réfugiés d'«invasion».Keystone

L'article n'avait pas reçu le feu vert de Downing Street, contrairement aux règles habituelles. Ces propos ont été considérés comme portant atteinte à l'indépendance opérationnelle de la police.

Ils se sont ajoutés à une série de polémiques provoquées ces derniers mois par la très droitière ministre de 43 ans: elle a qualifié les arrivées de réfugiés d'«invasion» et a averti d'un «ouragan» migratoire, et avait plus récemment estimé que les sans-abris dormaient dans des tentes conformément à un «mode de vie choisi».

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