Ce week-end, la petite bourgade britannique d'Allington accueillait un festival d'un genre un peu particulier: le «Swingathon», une méga orgie réunissant plus de 1000 personnes. Durant quelques heures, il y avait donc plus de festivaliers que d'habitants dans ce village de 897 âmes.
Et les riverains n'étaient pas ravis, comme le rapporte entre autres le New York Post. Un homme, qui souhaite rester anonyme, confie au Southwest News Service:
Ce sont surtout des personnes âgées et des familles qui vivent à Allington. «On peut donc imaginer leur chagrin lorsqu'ils ont appris que nous allions devenir la patrie du "Swingathon"», poursuit l'habitant.
L'homme précise que les gens du village sont ouverts et certains pensent que les adultes peuvent faire ce qu'ils veulent si tout le monde est d'accord. Mais d'autres sont d'avis que ce genre d'activités est tout simplement trop «délabré et sordide», dit-il.
Les habitants sont surtout gênés par les émissions sonores de la manifestation. Ils disent devoir supporter «des cris et des gémissements». Le fait que la fête du sexe gagne en popularité ne devrait guère contribuer à améliorer la situation du point de vue des habitants. La manifestation a lieu depuis 2020 et le nombre de visiteurs ne fait qu'augmenter.
L'organisateur de l'événement, Matthew Cole, ne comprend pas vraiment les critiques. Selon lui, son festival n'a rien de choquant, même s'il propose, outre des tentes pour de jeux de rôle, des soirées mousse, de la pole dance et des jeux sexuels en public.
Il n'y aurait pas de «musique forte et louche» ni un «nombre élevé de maladies sexuellement transmissibles» et «pas d'individus lubriques», assure-t-il. (con)
Traduit et adapté de l'allemand par Léa Krejci