L’armée russe est submergée par les cadavres
Le groupe ukrainien de résistance à l'occupation russe «Atesh» a récemment révélé que l’armée de Poutine conserverait les corps de ses soldats tombés au combat dans… un abattoir.
Sur son canal Telegram, l’organisation composée d’Ukrainiens et de Tatars de Crimée rapporte que les nombreux soldats tués lors des affrontements autour de Pokrovsk y seraient entreposés temporairement.
Un terrible manque d'égard pour les soldats
Depuis plus d’un an, les troupes russes mènent une offensive acharnée, au prix de lourdes pertes, contre cette ville minière du Donbass. D’après les dernières informations, elles auraient désormais pénétré jusqu’au centre-ville.
Mais, selon Atesh, ces «avancées stratégiques» s’accompagnent d’une explosion sans précédent du nombre de morts. C’est précisément pour cette raison que la Russie utiliserait une usine, dans le sud du pays, pour entreposer les corps.
Le système funéraire militaire à Pokrovsk serait «totalement paralysé», incapable de faire face à l’ampleur des pertes. Impossible cependant de vérifier ces informations de manière indépendante pour le moment. Dans un communiqué au ton glaçant, Atesh résume:
La Russie subirait des pertes massives
Ce qui pourrait sembler exagéré trouve pourtant écho dans d’autres rapports sur l’armée russe. En octobre déjà, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoquait environ 7000 soldats russes tués ou gravement blessés dans la région de Pokrovsk.
Sur Telegram, les forces ukrainiennes de la division Omega déclarent:
Selon les estimations conjointes des médias Meduza et Mediazona, le nombre total de soldats russes tués pourrait avoir atteint au moins 220 000 à la fin de l’été 2025. Un chiffre déjà vertigineux, sans compter les morts non déclarés ou dissimulés, comme ceux de Pokrovsk. Le Kremlin, lui, continue d’esquiver toute communication précise sur ses pertes.
Tandis que Moscou préfère glorifier ses troupes à coups de discours sur le «devoir patriotique» et l'«héroïsme», une autre réalité s’impose dans l’ombre: le prix humain de cette guerre dépasse largement tout objectif politique. Et plus les combats s’éternisent, plus leurs conséquences pèsent lourd, y compris du côté russe.
Traduit et adapté de l'allemand par Léon Dietrich
