Ces frappes américaines, dans un Moyen-Orient qui s'approche d'un embrasement régional, sont intervenues dans la nuit de mercredi à jeudi, soit quelques heures après que Washington a de nouveau qualifié d'entité «terroriste» les rebelles yéménites qui poursuivent leurs attaques de navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.
Selon la chaine des rebelles al-Masirah, les frappes nocturnes ont visé «les gouvernorats d'Hodeida, Taëz, Dhamar, Al-Bayda et Saada».
Vers minuit mercredi soir, les forces armées américaines «ont mené des frappes sur 14 missiles des Houthis, soutenus par l'Iran, qui étaient prêts à être lancés depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen», a écrit le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué publié sur X.
Et d'ajouter:
Un responsable des Houthis a de son côté déclaré à al-Masirah que son groupe allait «continuer à cibler les navires qui se dirigent vers les ports de la Palestine occupée, quelles que soient les agressions américano-britanniques pour tenter de nous en empêcher».
Pour rappel, au large du Yémen, en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, ces rebelles, en guerre depuis près d'une décennie contre le gouvernement yéménite, ciblent des navires marchands qu'ils estiment liés à Israël.
Des actions qu'ils disent conduire en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. La multiplication des attaques des Houthis a provoqué ces derniers jours, en réponse, des frappes américaines et britanniques, une troisième salve ayant ainsi frappé mardi au sol quatre missiles. (ag/ats)