«Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées. Et cela fait venir de coupables pensées...», écrivait Molière au 17ème siècle pour dénoncer l’hypocrisie ambiante. Depuis, les mentalités n'ont pas beaucoup évolué: quelques siècles plus tard, le 8 juillet dernier lors du défilé Valentino à Rome, Florence Pugh eu «l'audace» de porter une robe fuchsia en tulle où ses seins étaient visibles en transparence.
Les commentaires sur son physique n'ont pas tardé à inonder les réseaux sociaux. «Techniquement, ils sont couverts?», a-t-elle ironisé en légende d'un premier post Instagram sur le sujet, où elle pose dans la fameuse robe.
Sous une deuxième publication, la star de Marvel explique s'être attendue à ce que chacun se permette d'émettre un jugement - positivement ou négativement - sur son corps:
Parmi les commentaires de haters depuis son apparition au défilé dans cette robe rose, l'actrice en a relevé un grand nombre qui ciblent directement la taille de sa poitrine. En réaction à ce bodyshaming, elle écrit:
Les messages désobligeants venaient le plus souvent d'hommes qui, selon Florence Pugh, «détruisent avec facilité le corps d'une femme en public, fièrement et à la vue de tous. Vous le faites même avec vos titres de poste et vos emails professionnels dans votre bio...?».
La jeune femme de 26 ans relève aussi que ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'une femme entend de la part d'une foule d'inconnus ce qui ne va pas avec son corps. «Ce que je trouve inquiétant, c'est à quel point certains hommes peuvent être vulgaires».
Dans son post, la Britannique interroge aussi directement les personnes qui l'ont insultée:
L'actrice poursuit en tentant de raisonner les haters: «Grandissez. Respectez les autres. Respectez les corps. Respectez toutes les femmes. Respectez les gens. La vie sera beaucoup plus simple, je vous le promets.»
Parmi les autres photos de cette publication, Florence Pugh en a posté une dernière sur laquelle elle cache ses mamelons avec ses doigts. «La dernière est pour ceux qui se sentent plus à l'aise avec ce bout de peau plus sombre à couvrir...», écrit-elle, sarcastique.
Elle conclut son post, où pleuvent cette fois les commentaires de soutien, par le hashtag #fuckingfreethefuckingnipple (libérez les putains de tétons).