Voici ce qui vous énerve le plus chez vos voisins
Les voisins, c'est un peu comme la famille: on ne les choisit pas, et il est parfois difficile de s'en débarrasser. Mais le tableau n'est pas toujours si sombre: après tout, 68% des Suisses entretiennent des relations plutôt bonnes à très bonnes avec leurs voisins. Seuls 6% d'entre eux les ont qualifiées de vraiment mauvaises lors d'une récente enquête menée auprès de 1000 personnes par l'entreprise d'études de marché et d'opinion Marketagent Suisse.
Untel nous dépanne avec un ingrédient manquant pour cuisiner le dimanche, un autre a certainement une perceuse sans fil, et qui n'a jamais joué les baby-sitters pour les enfants du quartier?
Dans les grands immeubles locatifs, il existe aujourd'hui souvent un groupe Whatsapp dans lequel chercher et proposer des objets ou alors s'excuser immédiatement pour du linge ramassé par erreur dès que l'on réalise que ces sous-vêtements dans le panier à linge ne nous appartiennent pas.
Mais on y trouve aussi des messages du genre: «Aux propriétaires de l'étagère métallique au sous-sol: merci de la jeter». Envoyé par une voisine toujours particulièrement attentive, pour ne pas dire pointilleuse et elle connaît sa cible. Se sentant réprimandé, ce dernier joint à sa réponse la vidéo d'enfants qui dansent.
Ce qui énerve le plus
C'est là une cause parmi les mille susceptibles de déclencher un conflit de voisinage de longue durée. Selon l'enquête de Marketagent:
- Les nuisances sonores arrivent en tête (45%).
- Suivent les problèmes dans la buanderie (22%).
- Les litiges de limite de propriété en lien avec une clôture ou des plantations (21 %)
- Dans 16% des cas, des tensions apparaissent justement à cause d'espaces en commun pour le stockage d'objets personnels.
Dans un tel cas, deux personnes concernées sur cinq misent sur le dialogue et privilégient une discussion entre quatre yeux. L'assurance Generali conseille par exemple sur son site:
Mais en réalité, voici ce qu'il se passe 👇
24% pestent simplement en silence, 22% s'adressent à la gérance de l'immeuble par peur de la confrontation. Cela est rarement bien perçu, mais c'est encore pire lorsque la police s'en mêle. Parmi ceux qui ont eu des conflits, 7% l'ont déjà appelée à l'aide. Les disputes sont souvent pénibles, surtout pour les femmes: 44% disent en souffrir, contre 30% des hommes. Alors, à qui la faute? A l'autre, bien sûr: le voisin serait fautif dans 80% des cas. Pour le 20% restant, les sondés reconnaissent leur propre responsabilité.
Moralité: Le bon Dieu voit tout, et le voisin encore plus.
Les mots passifs-agressifs des voisins
(Traduit par Valentine Zenker)