À Paris, ce sont près de 35 000 policiers et 18 000 militaires français qui seront mobilisés pendant les JO. Un nombre conséquent qui se voit légèrement augmenté par un contingent d’agents étrangers venus de l'étranger.
Des Parisiens ont notamment pu avoir la surprise de croiser des policiers qataris, britanniques, coréens, brésiliens, polonais et espagnols patrouiller dans Paris. La Toile, quant à elle, se fait un plaisir de repartager les images des officiers venus de loin.
Surprenant, mais rien d'anormal, selon Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, qui a répondu que tout était parfaitement habituel et conforme aux plus grands événements mondiaux.
Cette « task force» se compose de quelque 1 750 policiers et gendarmes venus de l'étranger. Ils viendront renforcer les 53 000 militaires, policiers et gendarmes français mobilisés pour les Jeux.
Parmi les pays concernés, on trouve une quarantaine de délégations, dont 31 États européens qui ont répondu présents, comme l’Espagne (360 effectifs), le Royaume-Uni (245) et l’Allemagne (161). L'on a également pu apercevoir des officiers sud-coréens dans les rues parisiennes. Le Qatar met de son côté 105 policiers à disposition. Selon le ministère de l’Intérieur, l’essentiel de cette délégation est composée de brigades canines spécialisées en recherche d’explosifs et de policiers qui patrouilleront à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
C'est d'ailleurs la délégation qatarie qui s'est faite le plus remarquer dans Paris, puisque celle-ci est apparue conduisant d'imposants véhicules blindés ou vêtus d'uniformes tactiques impressionnants. Le Qatar, nation passablement décriée pour ses non-respects des droits de l'homme, a passablement fait parler de lui sur les réseaux sociaux.
En plus des équipes cynophiles et des démineurs, la France pourra également compter sur des experts dans la lutte anti-drones, des gardes-frontières, des observateurs de foule, des cavaliers ou encore des motocyclistes.
Cependant, de prérogatives judiciaires sur le sol français, ces renforts étrangers resteront sans pouvoir d’arrestation, explique Le Parisien. C’est pour cela qu’ils seront «systématiquement en binôme avec des forces de l'ordre françaises. Sur les réseaux, c'est l'occasion pour nous tous de découvrir divers uniformes.