«Le traumatisme est intact»
De l'huile sur le feu se rajoute à la polémique autour de l'humoriste Ary Abittan, au centre de toutes les attentions depuis qu’une conversation entre Brigitte Macron et lui-même, filmée le 7 décembre dernier, lors de la première de son spectacle Authentique aux Folies Bergères, à Paris, a été diffusée dans la presse et sur les réseaux sociaux.
Dans cette séquence, l’humoriste déclare «avoir peur» après l’action de militantes féministes qui s’étaient introduites quelques minutes plus tôt dans la salle de spectacle pour scander «Abittan, violeur». Cette action faisait écho à la mise en examen de l’acteur pour viol en 2021, une affaire qui a été classée par un non-lieu en appel en janvier dernier. Brigitte Macron répond alors à Ary Abittan: «S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors.»
Cette phrase, vécue comme une insulte par la majorité des défenseuses des droits des femmes, a évidemment créé un tollé, générant un véritable mouvement de contestation en ligne. Plusieurs célébrités, dont Marion Cotillard et Judith Godrèche, ont répondu à la Première dame, se disant fières d’être des «sales connes».
Cette casserole qui ne passe pas
En parallèle, une casserole concernant l’humoriste est ressortie sur les réseaux sociaux. Sur le plateau des Enfants de la télé, en 2013, ont peur voir Ary Abittan, assis aux côtés de Laury Thilleman et d’Éric Judor. Celui-ci agrippe le visage de Laury Thilleman et l’embrasse de force pendant de longues secondes sous les rires des autres invités présents.
La séquence 👇
Ce jeudi 11 novembre, quatorze ans après les faits, l’ancienne Miss France 2011 a posté une story sur son compte Instagram où elle raconte comment elle a vécu ce moment qui la traumatisée.
Aujourd’hui, ces images diffusées sur le plateau d’Arthur paraissent irréelles. L’an passé, le présentateur avait lui-même été au centre d’une polémique, à la suite de la diffusion d’un montage de séquences d’archives de son émission À prendre ou à laisser, datant du début des années 2000, dans lesquelles on pouvait le voir adopter des comportements jugés sexistes envers certaines candidates. Arthur et ses avocats avaient fait retirer cette vidéo des plateformes pour non-respect du droit d’auteur.
(sbo)
