Lucien Favre a donné son premier entraînement lundi matin à Nice, «un club qu'il a déjà fait briller de 2016 à 2018», rappelle L'Equipe, avec un enthousiasme à peine dissimulé.
Le Vaudois est arrivé en toute discrétion, alors que le départ de son prédécesseur Christophe Galtier (au PSG) n'était pas encore acté. A peine la nouvelle de son retour s'est-elle répandue que de nombreux fans de football, partout en France, l'ont saluée avec chaleur, à commencer par le club lui-même:
🦅 Bienvenue chez vous, Coach 🤝🔴⚫️#OGCNice #LucienFavre pic.twitter.com/OHva6jdBci
— OGC Nice (@ogcnice) June 27, 2022
Extraits des réseaux sociaux:
Sans emploi depuis son départ du Borussia Dortmund, Lucien Favre avait d'abord souhaité prendre du repos et renouer avec son tissu social en Suisse. Il avait repoussé les offres insistantes de Crystal Palace et de Marseille, avant de figurer sur la «short list» de Manchester United et d'un grand club espagnol (notamment).
Aujourd'hui, il est impatient de retravailler. Le marché n'est plus le même, moins ouvert et moins attrayant que l'été dernier, mais il offre des opportunités intéressantes pour un profil comme celui de Lucien Favre, bâtisseur et décideur.
Nice pourrait lui offrir la marge de manœuvre qu'il réclame sur les transferts en réduisant les prérogatives de Julien Fournier, le très contesté directeur de la galaxie Ineos la saison dernière, également en charge du Lausanne-Sport. L'Equipe évoque même la possibilité d'un départ de Fournier après le mercato, ce qui redéfinirait les sphères d'influence.
Certes, Nice a changé depuis le premier passage de Lucien Favre. Il est toujours présidé par Jean-Pierre Rivière, totalement acquis au technicien vaudois, mais il est désormais la propriété d'Ineos et l'obsession de son «chef des sports» Dave Brailsford, mandaté pour y remettre de l'ordre. Or Lucien Favre aurait eu «un excellent contact avec Brailsford», selon son entourage.
C'est dans cette optique que Nice (5e) a favorisé la «fuite» de son entraîneur Christophe Galtier au PSG, sur la base d'un contrat de trois ans (dont une avec option) que les deux parties doivent encore officialiser. Dans une grande interview au Parisien, le président Nasser al-Khelaïfi confirme ce choix et dément avoir eu «le moindre contact avec Zinédine Zidane», «à aucun moment», pour occuper le poste. (chd)
Actualisation d'un article paru le 22 juin sur watson