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Comment les clubs choisissent leurs adversaires en amical

Sion et Servette se sont rencontrés le 25 juin dernier à Lens (VS).
Sion et Servette se sont rencontrés le 25 juin dernier à Lens (VS).

Comment les clubs choisissent leurs adversaires en amical

Chaque équipe a sa stratégie: certaines privilégient des adversaires plus forts, d'autres de tous niveaux et styles, d'autres encore affrontent des petits puis des grands. Décryptage.
02.07.2022, 16:4903.07.2022, 09:49

Pour être au top physiquement et mentalement dès la première journée de championnat, les clubs suisses organisent tous plusieurs matchs amicaux entre le mois de juin et mi-juillet (la reprise est prévue pour le week-end du 15 au 17). L'occasion de tester plusieurs tactiques, plusieurs joueurs aussi, et de voir dans quelle configuration l'équipe se comporte le mieux. Mais comment les équipes choisissent-elles leurs adversaires? Nous avons dégagé les quatre tendances privilégiées par les clubs que nous avons consultés.

Tester tous les niveaux et tous les styles de jeu

C'est l'option choisie par Giorgio Contini avec Grasshopper.

«Au début de la préparation, on affronte des équipes de Challenge League, puis à la fin, on défiera Cologne, qui viendra de reprendre, donc qui ne sera pas au top physiquement mais dont la qualité de jeu sera intéressante à observer. J’aime avoir la possibilité d'affronter des équipes plus fortes mais aussi de différents styles: technique, physique, etc. Cela nous permet de nous mesurer à des types d'équipes que l'on retrouvera dans le championnat suisse.»
Image

Défier des équipes plus fortes

C'est ce que fait Neuchâtel-Xamax. Comme l’an dernier, le club de Challenge League a décidé de se tester majoritairement face à des équipes de Super League.

«Je préfère mille fois jouer contre des équipes plus fortes sur le papier. Cela nous permet de sortir de notre zone de confort et de constater avec plus de facilité les points à corriger»
Andrea Binotto, coach de Xamax, dans ArcInfo

Les «rouge et noir» restent sur deux défaites contre Bâle (3-0) et YB (2-1) et un match nul contre Sion (1-1).

Affronter des petits puis des gros

Certains préfèrent commencer leur préparation par des «gros» pour montrer tout le travail qu'il reste à faire, et la terminer par des «petits» pour soigner la confiance en empilant les réussites. Ancien entraîneur de Xamax, Sion ou encore Yverdon, Michel Decastel faisait le contraire: des «petits» pour commencer, des «gros» pour finir.

Decastel a dirigé 121 fois Xamax.
Decastel a dirigé 121 fois Xamax.
«J'y allais crescendo. Ça permet de prendre confiance si tu gagnes et puis, au début, comme on faisait des entraînements assez durs, on ne voulait pas affronter une grosse équipe pour ne pas perdre d'entrée. Parce que si tu t'inclines 3 ou 4 fois, tu prends le risque d'être un peu atteint moralement.»

Privilégier les équipes disponibles

C'est la façon dont opèrent la plupart des équipes en Suisse. «On n'a pas le luxe de pouvoir choisir qui affronter. Nos adversaires sont définis en fonction de ceux qui sont en camp d'entraînement dans la région et disponibles, nous explique un club de Super League. Et ils ne sont pas légion.» Avec le Covid, les équipes ne voyagent plus autant qu'avant. Elles privilégient des destinations de proximité, le plus souvent en Suisse ou en Autriche.

C'est pour cette raison que Xamax, Servette, Sion, Yverdon, Lausanne ou encore Stade-Lausanne-Ouchy se retrouvent régulièrement en avant-saison. Xamax et Servette ont d'ailleurs rendez-vous ce samedi 2 juillet à Payerne (18h45).

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