Pour être au top physiquement et mentalement dès la première journée de championnat, les clubs suisses organisent tous plusieurs matchs amicaux entre le mois de juin et mi-juillet (la reprise est prévue pour le week-end du 15 au 17). L'occasion de tester plusieurs tactiques, plusieurs joueurs aussi, et de voir dans quelle configuration l'équipe se comporte le mieux. Mais comment les équipes choisissent-elles leurs adversaires? Nous avons dégagé les quatre tendances privilégiées par les clubs que nous avons consultés.
C'est l'option choisie par Giorgio Contini avec Grasshopper.
C'est ce que fait Neuchâtel-Xamax. Comme l’an dernier, le club de Challenge League a décidé de se tester majoritairement face à des équipes de Super League.
Les «rouge et noir» restent sur deux défaites contre Bâle (3-0) et YB (2-1) et un match nul contre Sion (1-1).
Certains préfèrent commencer leur préparation par des «gros» pour montrer tout le travail qu'il reste à faire, et la terminer par des «petits» pour soigner la confiance en empilant les réussites. Ancien entraîneur de Xamax, Sion ou encore Yverdon, Michel Decastel faisait le contraire: des «petits» pour commencer, des «gros» pour finir.
C'est la façon dont opèrent la plupart des équipes en Suisse. «On n'a pas le luxe de pouvoir choisir qui affronter. Nos adversaires sont définis en fonction de ceux qui sont en camp d'entraînement dans la région et disponibles, nous explique un club de Super League. Et ils ne sont pas légion.» Avec le Covid, les équipes ne voyagent plus autant qu'avant. Elles privilégient des destinations de proximité, le plus souvent en Suisse ou en Autriche.
C'est pour cette raison que Xamax, Servette, Sion, Yverdon, Lausanne ou encore Stade-Lausanne-Ouchy se retrouvent régulièrement en avant-saison. Xamax et Servette ont d'ailleurs rendez-vous ce samedi 2 juillet à Payerne (18h45).