«Je n'y croyais plus», avoue Wendy Holdener, troisième du slalom
Wendy Holdener a offert à la délégation suisse une quatrième médaille aux Jeux de Pékin. La Schwytzoise a remporté le bronze en slalom, terminant à seulement douze centièmes de la championne olympique Petra Vlhova.
Classement final
Wendy Holdener a notamment profité de la contre-performance de Michelle Gisin (sixième), qui pointait au deuxième rang de la première manche mais s'est montrée trop timide sur la seconde.
La déception de Gisin 🎬
Holdener en contrôle
La joie de Wendy Holdener, qui avait porté le drapeau helvétique lors de la cérémonie d'ouverture, contrastait terriblement avec la déception de Michelle Gisin. Après l'argent à Pyeongchang 2018, à seulement cinq centièmes de l'or, Holdener remporte une autre médaille olympique en slalom. Elle a skié tout en contrôle sur les deux parcours où elle n'a commis aucune erreur. Cinquième après le premier tracé, elle a su garder ses nerfs pour signer le deuxième chrono en finale.
La finale d'Holdener 🎬
«A l'arrivée, je n'y croyais plus»
Wendy Holdener en bref
Domicile: Unteriberg (SZ)
Taille: 169 cm
Palmarès:
JO 2022: bronze en slalom
JO 2018: or par équipes, argent en slalom et bronze en combiné
Mondiaux 2019: or par équipes
Mondiaux 2017: argent en slalom
Trois succès et 43 podiums en Coupe du monde
Général Coupe du monde: deuxième en 2018, troisième en 2019
Vlhova, la remontada
Victorieuse sur cinq slaloms cet hiver, Petra Vlhova était la grande favorite. Mais elle n'avait réalisé que le huitième temps de la première manche, loin de ses standards habituels, avec une passivité suspecte. La protégée du Tessinois Mauro Pini a nettement mieux abordé son second parcours pour l'emporter avec huit centièmes d'avance sur l'Autrichienne Katharina Liensberger.
La grande manche de Vlhova 🎬
Shiffrin a craqué
Championne olympique 2014, Mikaela Shiffrin est partie à la faute après quelques portes seulement, à la stupéfaction générale. «Je ne crois pas que ce soit la pression», a tenté d'expliquer l'Américaine. «J'ai poussé fort dès le départ, je voulais absolument skier de la manière la plus agressive possible. J'ai glissé un petit peu sur un virage et je n'avais pas assez de marge pour corriger. J'avais opté pour une trajectoire très tendue, très risquée. Mais je sais aussi que cette trajectoire était la plus rapide.»


