Il y avait encore du beau monde à Kitzbühel cette année, pour assister à la célèbre descente du Hahnenkamm: des anciens skieurs, tels que Maria Höfl-Riesch et Aksel Lund Svindal, des artistes comme James Blunt, un certain Arnold Schwarzenegger, et des personnalités du monde du sport, à l'instar de Bernie Ecclestone et de Jean Alesi.
Mais l'une des principales attractions, en dehors des athlètes engagés sur la Streif, n'était autre que l'ancien footballeur Zlatan Ibrahimovic, accompagné de sa dulcinée Helena Seger. D'ailleurs, celui qui a porté le maillot de l'Ajax, de l'Inter ou encore du Milan a eu droit aux honneurs de la réalisation, et les journalistes présents dans la raquette d'arrivée n'ont pas manqué de l'interviewer.
Zlatan a alors fait du Zlatan dans le texte. Au micro d'Eurosport, qui lui a demandé quel serait son niveau s'il avait été un skieur, le Suédois a répondu du tac au tac: «Si je me donnais à fond, si je prenais les choses au sérieux, je serais un champion, c'est sûr». Ibrahimovic a ensuite enchaîné sur son mantra pour expliquer cette évidence. «C'est comme ça dans tout ce que j'entreprends. C'est ce que je suis», a-t-il déclaré.
Zlatan, proche de perdre un appui sur la neige lorsqu'il marchait à proximité des pistes, a cependant confié qu'il n'était pas très performant skis aux pieds. «C'est incroyable. J'ai l'impression d'être dans une arène à domicile», a-t-il d'abord décrit à l'AFP au sujet de l'atmosphère le jour de la descente de Kitzbühel, avant de concéder: «J'aimerais être un skieur, mais en fait, je ne peux pas vraiment».
Or cela ne l'a pas empêché de faire marrer tout le monde avec une punchline dont lui seul a le secret, comme le rapportent les médias autrichiens: «J'ai viré mon moniteur de ski parce qu'il n'était pas assez bon, et qu'il ne m'a rien appris». Zlatan 1, les profs de ski 0.
(roc)