Leandro Riedi progresse de 268 places dans la hiérarchie grâce à son accession aux 8es de finale de l'US Open. Le Zurichois de 23 ans est 167e du classement ATP publié ce lundi.
Au repos au moins jusqu'au 22 septembre, Leandro Riedi est désormais le no 3 helvétique derrière Stan Wawrinka (149e) et Jérôme Kym (155e), lequel s'est hissé en 16e de finale à New York après être lui aussi sorti des qualifications. Le meilleur classement de Riedi demeure un 117e rang, obtenu en août 2024.
Carlos Alcaraz récupère comme prévu la 1re place du classement ATP, qu'il avait occupée pour la première fois au lendemain de son premier sacre à New York en 2022. L'Espagnol met fin au règne de sa victime de dimanche en finale à Flushing Meadows, Jannik Sinner, qui pointait au 1er rang depuis le 10 juin 2024. Il entame ce lundi sa 37e semaine sur le trône du tennis masculin.
Chez les dames, où Aryna Sabalenka reste solidement installée en tête devant Iga Swiatek après son deuxième sacre consécutif à New York, la St-Galloise Belinda Bencic a gagné deux places malgré son élimination subie au 2e tour à Flushing Mwadows. La demi-finaliste de Wimbledon se retrouve 17e. Finaliste de l'US Open, l'Américaine Amanda Anisimova passe elle de la 9e à la 4e place.
Le plus grand stade du pays ou une cathédrale? Le Parc Saint-Jacques risque de sonner bien creux lundi, lors du deuxième match qualificatif pour le Mondial 2026 de la Suisse, face à la Slovénie.
La sélection de Murat Yakin évoluera devant des tribunes clairsemées, elle qui a pourtant séduit le public lors de sa brillante entame contre le Kosovo dans cette même enceinte bâloise vendredi (4-0). Après ce match, l'Association suisse (ASF) a en effet indiqué que moins de 10'000 billets avaient trouvé preneurs pour le duel face aux Slovènes, alors que le Parc Saint-Jacques peut accueillir plus de 34'000 spectateurs.
Dans une courte vidéo publiée dimanche sur Instagram par l'ASF, Granit Xhaka a ainsi lancé un appel général. "On a besoin de vous au stade!", a affirmé le capitaine de l'équipe de Suisse, aux côtés de Dan Ndoye et Breel Embolo, les deux autres stars de la sélection nationale.
L'ASF regrette sans doute d'avoir choisi de rester sur les bords du Rhin plutôt que de se rendre à Saint-Gall ou à Lucerne, où les stades plus modestes auraient été plus simples à remplir un lundi soir. L'ambiance risque donc d'être bien différente de celle de vendredi (33'996 spectateurs annoncés), ô combien réjouissante entre les encouragements des supporters kosovars, suisses et binationaux. Même si le scénario à sens unique en faveur des Suisses a rapidement mis fin au suspense.
Mais ce résultat a bien prouvé que la sélection de Matjaz Kek avait elle aussi des vues sur l'Amérique du Nord, où se tiendra la première Coupe du monde à réunir 48 nations. La Slovénie, pays quatre fois moins peuplé que la Suisse, est un adversaire coriace qu'il ne faut pas sous-estimer. Lors de l'Euro 2024, elle n'avait cédé qu'aux tirs au but en 8es de finale devant le Portugal, après trois matches nuls en phase de groupes.
Il s'agira donc d'un vrai test pour l'attaque flamboyante de Murat Yakin, laquelle a marqué 15 buts lors de ses quatre dernières sorties. Selon toute vraisemblance, Murat Yakin devrait reconduire le duo Breel Embolo - Dan Ndoye, deux fois décisif face au Kosovo, mais Ruben Vargas pourrait faire les frais de l'ascension du Genevois Johan Manzambi, qui s'était révélé en juin lors du large succès contre les Etats-Unis (4-0).
"Les longs ballons sont souvent joués au hasard, mais cette fois c'était un choix délibéré de notre part", a expliqué Yakin, pas peu satisfait d'avoir réussi son coup. En ajoutant qu'il "ne faut pas trop changer les choses qui fonctionnent", le sélectionneur a sans doute révélé qu'il comptait appliquer une recette similaire lundi soir.
Un pragmatisme nécessaire, car même dans un Parc Saint-Jacques dégarni, la Suisse n'a pas le droit au moindre faux pas en raison du format express de ces éliminatoires - six matches disputés en l'espace de onze semaines. Seule une nouvelle victoire face à la Slovénie peut la maintenir sur la voie royale d'une qualification directe pour le Mondial de la démesure de l'été prochain.
Carlos Alcaraz est à nouveau sur le toit du monde.
L'Espagnol de 22 ans a remporté dimanche son deuxième US Open, s'imposant 6-2 3-6 6-1 6-4 en 2h42' en finale face au tenant du titre Jannik Sinner. Il déloge ainsi l'Italien de la 1re place du classement ATP.
Ce sacre est déjà le sixième dans un tournoi du Grand Chelem pour Carlos Alcaraz, qui est également double lauréat de Wimbledon (2023, 2024) ainsi que de Roland-Garros (2024, 2025). L'Ibère avait déjà triomphé à New York en 2022, devenant alors à 19 ans le plus jeune no 1 mondial de l'histoire du tennis masculin.
Privé de "hat trick" à Wimbledon par son grand rival Jannik Sinner deux mois plus tôt, Carlos Alcaraz a donc pris une cinglante revanche sur un joueur qui avait également triomphé en janvier lors de l'Open d'Australie. Sa première manche fut d'ailleurs un modèle du genre, avec 11 coups gagnants pour seulement 2 fautes directes.
Jannik Sinner a pourtant su élever son niveau de jeu dès l'entame du deuxième set, profitant aussi d'une légère baisse de régime de son adversaire. Mais l'Italien n'est pas parvenu à poursuivre sur sa lancée, contrairement à ce qui s'était produit sur le gazon de Wimbledon où il s'était imposé 4-6 6-4 6-4 6-4 en finale.
Impressionnant au service, Carlos Alcaraz en a remis une couche dans la troisième manche, menant rapidement 5-0 face à un Jannik Sinner à nouveau moins en jambes, et n'a dès lors plus desserré son étreinte. Jannik Sinner ne se sera au final procuré qu'une seule balle de break dans une partie qui n'aura pas atteint les sommets espérés.
Avec cet échec, Jannik Sinner regrettera peut-être un peu moins les trois balles de match manquées ce printemps à Roland-Garros face au même adversaire. L'Italien de 24 ans - dont le retard sur Carlos Alcaraz au classement mondial sera de 760 unités - reste donc bloqué à quatre titres majeurs en six finales disputées à ce niveau.
La visite de Donald Trump a eu d'autres conséquences. La Fédération américaine (USTA) a en effet demandé aux diffuseurs du tournoi de censurer les éventuelles réactions négatives des quelque 23'000 spectateurs durant cette finale tant attendue. Et celles-ci n'ont pas tardé, Donald Trump ayant été hué avant le début du match...
Les Pays-Bas sont difficilement venus à bout de la Lituanie (3-2), dimanche à Kaunas en qualifications pour le Mondial 2026.
Les Néerlandais ont passé l'épaule grâce notamment à un doublé de Memphis Depay, désormais meilleur buteur de la sélection.
Auteur de ses 51e et 52e buts avec les Oranje, l'attaquant des Corinthians de Sao Paulo est passé devant Robin van Persie au classement des buteurs de la sélection. Cette victoire permet aux Pays-Bas de prendre la tête du groupe G avec 10 points.
Le gardien Jan Oblak et le buteur Benjamin Sesko sont les deux stars de la sélection slovène, que la Suisse affronte lundi à Bâle. Murat Yakin se méfie de ces "deux joueurs de classe mondiale".
"Nous avons bien observé leurs matches, et pas seulement celui contre la Suède (réd: match nul 2-2 vendredi). C'est une équipe intéressante, qui joue de manière disciplinée et organisée", a analysé le sélectionneur de l'équipe de Suisse dimanche en conférence de presse, à la veille de cette deuxième rencontre qualificative pour la Coupe du monde 2026.
"Ils ont un gardien de classe mondiale et un attaquant de classe mondiale", a-t-il mis en garde, faisant évidemment référence à Jan Oblak et Benjamin Sesko. "Et leurs autres joueurs sont peut-être moins connus, mais c'est justement ce qui les rend dangereux."
Sesko incarne lui l'avenir de cette sélection slovène qui ambitionne de regoûter aux joies d'un Mondial après ses premières participations en 2002 et 2010. Le longiligne avant-centre (1,98 m) a agité le mercato cet été après deux solides saisons à Leipzig (14 puis 13 buts en Bundesliga).
Un temps sur les tablettes d'Arsenal - les Gunners lui ont finalement préféré le Suédois Viktor Gyökeres, que la Suisse affrontera également lors de ces éliminatoires - Sesko a finalement rejoint Manchester United cet été, dans le cadre de la grande valse des attaquants hors de prix.
Le Danois Mads Pedersen a remporté dimanche la 15e étape du Tour d'Espagne en réglant au sprint un groupe de neuf coureurs, à Monforte de Lemos. La journée a été relativement calme pour les favoris.
Le porteur du maillot vert, souvent à l'avant depuis le départ de cette 80e Vuelta mais qui n'avait pas encore levé les bras, s'est imposé en patron devant le Vénézuélien Orluis Aular et l'Italien Marco Frigo. Il signe sa quatrième victoire sur l'épreuve après ses trois bouquets obtenus lors de sa première participation en 2022.
Le coureur de l'équipe Lidl-Trek, qui faisait partie d'une échappée fleuve d'une cinquantaine de coureurs formée tôt après le départ de Vegadeo, a franchi la ligne avec plus de 13 minutes d'avance sur le peloton, sans conséquence au classement général toujours dominé par Jonas Vingegaard devant Joao Almeida.
Le Thurgovien Stefan Küng a pris part à l'échappée mais n'a pas su tirer son épingle du jeu dans le final. Il a terminé en compagnie d'un imposant groupe de poursuivants, à 16 secondes de celui de Pedersen.
Max Verstappen a remporté dimanche le Grand Prix d'Italie à Monza. Parti en pole position, le pilote néerlandais s'est imposé devant les deux McLaren, Lando Norris (2e) et Oscar Piastri (3e).
Sur le célèbre circuit de Monza, le quadruple champion du monde de Formule 1 a mis fin à une série, presque inhabituelle pour lui, de huit Grands Prix sans victoire. Le pilote de l'écurie Red Bull a parfaitement négocié l'avantage que lui procurait la pole position acquise lors des qualifications samedi.
En quête de rachat devant leurs tifosi, les deux Ferrari n'ont pas réussi à se hisser sur le podium. Charles Leclerc a terminé à la 4e place tandis que le septuple champion britannique Lewis Hamilton s'est classé 6e.
A noter la belle 8e place de Gabriel Bortoleto, le "rookie" brésilien de l'écurie suisse Kick-Sauber. Son coéquipier allemand Nico Hülkenberg a en revanche été contraint à l'abandon dès le tour de formation.
Lausanne a concédé une troisième défaite en quatre matches de Champions League dimanche. Les Lions vaudois se sont inclinés 3-1 à domicile devant les Allemands d'Ingolstadt.
Les vice-champions de Suisse auront vraiment besoin de s'imposer lors de leurs deux derniers matches contre Grenoble (8 octobre) et Mountfield (15 octobre) sous peine de voir leur parcours européen prendre fin dès le tour préliminaire.
Berne a pour sa part signé une deuxième victoire face aux Tchèques de Brno (5-3). Menés 3-2, les Ours ont inversé la tendance dans le troisième tiers-temps.
De son côté, Zoug poursuit a remporté un troisième match en battant à domicile les Belfast Giants (6-3). Les Nord-Irlandais ont livré une bonne entame avant de céder face à la puissance de feu des joueurs de Suisse centrale.
Samedi, Zurich avait essuyé une deuxième défaite en Suède. Les tenants du titre se sont inclinés 2-0 sur la glace de Brynäs, club basé dans la ville de Gävle.
Au classement, Zoug est 5e, Zurich pointe à la 9e place juste devant Berne (10e), tandis que le LHC végète au 19e rang. Seules les 16 premières équipes (sur 24) se qualifient pour les huitièmes de finale.
L'impressionnante série de Marc Marquez a pris fin dimanche en MotoGP.
Vainqueur des 15 courses précédentes (8 sprints et 7 GP), le leader du championnat du monde a terminé 2e du GP de Catalogne à Montmelò, derrière son frère cadet Alex.
Marc Marquez (32 ans) ne pourra donc pas s'assurer un septième titre mondial dans la catégorie-reine dès le week-end prochain à Misano. Le Catalan, qui aurait dû compter au moins 185 points d'avance sur son dauphin au général pour s'offrir une "balle de titre" dès le Grand Prix de St-Marin, n'en possède "plus que" 182.
Alex Marquez (29 ans), qui avait offert la victoire à son aîné samedi en chutant à quatre tours de la fin d'un sprint qu'il dominait largement, s'est en effet parfaitement repris pour maintenir un semblant se suspense. Il a survolé la course principale du week-end, s'imposant avec une marge de plus d'une seconde et demie (1''740).
Les Suissesses ont manqué le coche dimanche à Champéry dans l'épreuve de Downhill des Mondiaux 2025.
Lisa Baumann doit se contenter d'une 5e place, Camille Balanche terminant quant à elle 6e. Le titre est revenu à l'Autrichienne Valentina Höll.
Deuxième de la qualification samedi, Lisa Baumann a payé cash une erreur commise sur le haut du parcours. La Neuchâteloise, qui a franchi la ligne d'arrivée avec 2''221 de retard sur la future médaillée d'argent Myriam Nicole, accusait ainsi déjà 1''5 de retard sur la Française après 30 secondes de course.
"Je suis partie directement à la faute", a regretté Lisa Baumann au micro de la RTS. "J'ai bien réussi à me reconcentrer, et j'ai bien roulé sur le reste du parcours. Mais je suis déçue", a-t-elle lâché alors qu'elle figurait encore sur le podium provisoire.
Au final, la championne d'Europe 2024 et vice-championne d'Europe 2025 a concédé 2''888 à Valentina Höll, laquelle a cueilli son sixième or mondial - le quatrième d'affilée ! Elle a échoué à 1''797 de la médaillée de bronze, la Française Marine Caribou, et termine au même rang que lors des Mondiaux 2024.
La future retraitée Camille Balanche a quant à elle lâché 4''063 sur Valentina Höll pour sa dernière course dans des Mondiaux. "La piste était sèche, parfaite. Je savais donc que ce serait compliqué pour moi car il faudrait prendre beaucoup plus de risques. Mais j'ai livré un bon run", a-t-elle souligné au micro de la RTS.
Breel Embolo vit la meilleure période de sa carrière avec la Suisse. L'avant-centre bâlois, auteur d'un doublé vendredi face au Kosovo (4-0), a atteint la marque des 20 buts en équipe nationale.
Il avait traversé la pénible campagne de Ligue des nations de l'automne dernier tel un fantôme, comme la majeure partie de ses coéquipiers. Son année 2025 avec la Suisse, qu'il avait d'ailleurs entamée avec le brassard de capitaine autour du bras à Belfast en mars (1-1) en l'absence de Granit Xhaka et Manuel Akanji, apparaît à bien des égards comme celle du renouveau pour Breel Embolo.
"C'était très important pour l'équipe, mais aussi pour moi, de bien commencer ces qualifications", a déclaré l'attaquant de 28 ans lors de son passage en zone mixte, vendredi soir. "On a fait deux bons matches aux Etats-Unis en juin et on a vraiment envie d'y retourner l'été prochain pour la Coupe du monde. Le premier match est toujours le plus important, donc c'est très plaisant de réussir un tel départ."
Au terme d'une semaine marquée par son transfert au Stade Rennais - et par la confirmation en appel de sa condamnation, une peine pécuniaire avec sursis, pour des menaces proférées lors d'une sortie nocturne en 2018 -, Embolo a fait l'étalage de ses qualités de "9", lui qui porte pourtant le numéro 7.
Il a réussi son deuxième doublé avec le maillot rouge à croix blanche, quatre ans après celui signé lors d'une victoire 4-0 face à la Lituanie. Un enchaînement contrôle-frappe à bout portant suivi d'une astucieuse talonnade: le Bâlois a su exploiter à merveille deux offrandes du Vaudois Dan Ndoye.
Le Bâlois aurait même pu voire triple vendredi s'il avait remporté son un contre un face au portier kosovar Arijanet Muric à la 58e minute. "Marquer quatre buts contre une équipe qui a quand même du talent sans en prendre aucun, c'est très positif", a-t-il toutefois retenu.
"Quand j'évoluais en Allemagne, je me voyais plutôt poursuivre ma carrière en Angleterre en Italie, mais la Ligue 1 est un championnat qui me convient bien", a-t-il continué. "Le plus important pour moi était d'aller quelque part où l'on me voulait vraiment, où j'allais avoir l'occasion de beaucoup jouer. Et je crois avoir trouvé ce club avec Rennes."
Camille Balanche (35 ans) et Lisa Baumann (24 ans) espèrent forcément frapper un grand coup dimanche à Champéry, théâtre des épreuves de Downhill des Mondiaux 2025 en Valais.
Les deux Neuchâteloises connaissent il est vrai le parcours sur le bout des doigts.
"C'est un parcours ouvert au public, et les coureurs des autres nations le connaissent aussi très bien", tempère Carina Cappellari, coach national des disciplines Gravity (Downhill et Enduro), lorsqu'on lui fait remarquer que ses protégé(e)s ont l'avantage d'évoluer en terrain conquis.
"Mais bien sûr, les Suisses ont pu s'y entraîner plus souvent, en venant seuls quand ils en avaient envie", convient-elle. Les Helvètes ont ainsi eu droit à deux camps d'entraînement organisés durant cet été 2025 afin de peaufiner les derniers détails.
Et force est de constater que la piste de Champéry leur convient. C'est là que Lisa Baumann avait signé son premier grand exploit en conquérant l'or européen en août 2024, face à toute l'élite de la discipline. Un titre qu'elle a défendu victorieusement il y a tout juste un mois en Espagne, cette fois-ci en l'absence des cadors.
Camille Balanche avait, elle, dû se contenter d'une 12e place sur le tracé valaisan lors des Européens 2024. Mais la championne du monde 2020, également "bronzée" lors des Mondiaux 2023, était alors toujours en phase de reprise après le traumatisme crânien subi lors de sa lourde chute en Andorre un an plus tôt.
"Pour elles, comme pour tous les Suisses d'ailleurs, c'est une joie immense de pouvoir disputer des Mondiaux à la maison. Elles se réjouissent énormément", poursuit-elle. "Bien sûr, il y a aussi une certaine nervosité. Mais toutes deux possèdent l'expérience suffisante pour gérer tout cela", glisse-t-elle.
"La pression, elles se la mettent toutes seules. Elles rêvent de médaille, tout comme leurs rivales", rappelle Carina Cappellari. "Et le contexte amène forcément de la pression: elles courront devant leurs familles, leurs amis, et c'est un grand événement. Elles auront beaucoup de soutien, mais il y a aussi beaucoup d'attentes."
Et beaucoup d'attention aussi. "Il y a bien plus de demandes venant des médias que d'ordinaire. Notamment pour les jeunes Valaisans, qui doivent gérer une pression inhabituelle, relève Carina Cappellari. Mais il y a une super ambiance dans l'équipe, tout le monde est là, et tous se réjouissent de pouvoir concourir."
Le contexte est tout de même particulier pour Camille Balanche. L'ancienne hockeyeuse a annoncé le week-end dernier qu'elle mettrait fin à sa carrière de descendeuse à l'issue de cette saison 2025. Ces Mondiaux seront donc les derniers pour elle, et l'envie de bien faire d'autant plus grande.
Quant à Lisa Baumann, elle a été victime d'une fracture de la clavicule début juin à Loudenvielle. Une telle blessure peut-elle laisser des traces? "C'est une blessure "simple". Lisa a pu vite recourir", et a repris confiance aux Championnats d'Europe. "Et en Downhill, les risques sont calculés", assure Carina Cappellari.
"On veut avant tout que chacun soit en mesure de livrer dans les meilleures conditions la marchandise", espère Carina Cappellari, dont le rôle est avant tout de mettre les athlètes dans les meilleures dispositions. "C'est de la descente, tout se jouera sur un "run" le dimanche, donc tout est possible", conclut-elle.
Trois jours après la débâcle à Bratislava contre la Slovaquie (2-0), l'Allemagne de Julian Nagelsmann reçoit l'Irlande du Nord dimanche (20h45).
La Mannschaft doit s'imposer à Cologne pour ne pas hypothéquer ses chances de qualification directe pour le Mondial 2026.
"Nous n'avions aucune émotion dans notre jeu. Dans les duels, on a perdu tout ce qui était à perdre. Nous devons apporter la même émotion que l'adversaire sur le terrain. La Slovaquie est moins bien classée, mais elle nous a surpassés largement dans tous les domaines."
Le constat posé par le sélectionneur Julian Nagelsmann était sans appel jeudi soir, quelques minutes après la première défaite allemande à l'extérieur lors d'une rencontre qualificative pour une Coupe du monde.
L'impression laissée sur le terrain jeudi soir à Bratislava est celle d'un retour en arrière de deux ans, quand l'Allemagne coulait contre le Japon (5-1) en septembre 2023, juste avant la mise à l'écart de son sélectionneur Hansi Flick à moins de neuf mois de l'Euro à domicile.
Jeudi, les vieux problèmes ont ressurgi, à commencer par une défense aux abois, à l'image du second but slovaque de David Strelec, qui s'est joué d'Antonio Rüdiger. Offensivement, les Allemands ont eu assez peu d'occasions pour se distinguer. "On a eu cinq minutes correctes, c'est trop peu", insiste Nagelsmann.
Dans son histoire, l'Allemagne n'a jamais bouclé une phase de qualifications sans valider son billet pour la Coupe du monde. Ses deux seules absences au tournoi planétaire remontent à 1930 (pas de qualification pour la première, elle avait renoncé au long voyage vers l'Uruguay) et 1950 (suspendue par la FIFA).
Si elle veut éviter le passage par la périlleuse case des barrages en mars 2026 (deux matches couperets à gagner), l'Allemagne doit s'imposer contre l'Irlande du Nord dimanche, en soignant si possible la manière pour se rassurer. Mais surtout sa différence de buts, premier critère pour départager deux sélections à égalité de points.
Ferrari tentera ce week-end en Italie de tourner la page d'un Grand Prix des Pays-Bas cauchemardesque.
Le leader au championnat de Formule 1 Oscar Piastri a, lui, pris une belle option dans la course au titre après les déboires de son rival et coéquipier chez McLaren Lando Norris.
Zéro pointé. La Scuderia est repartie bredouille des Pays-Bas dimanche dernier, la faute à l'abandon de ses deux pilotes qui avaient pourtant montré qu'ils "avaient le rythme nécessaire pour performer", a regretté le patron des "rouges" Frédéric Vasseur.
Ce double abandon a été un coup dur pour l'écurie italienne, deuxième au championnat constructeurs, qui a perdu du terrain au général face à Mercedes, troisième. Seuls 12 points séparent actuellement les deux équipes.
Dans le "Temple de la vitesse", surnom donné au légendaire circuit de Monza, Ferrari pourra compter ce week-end sur ses très nombreux tifosi - "une incroyable source de motivation", selon Vasseur - pour se remettre en selle. Avec l'espoir de faire revivre l'"allegria" de la victoire de Leclerc l'an dernier.
A neuf épreuves de la fin, et avant de quitter l'Europe pour l'Asie, les deux pilotes "papaye" sont séparés de 34 points quand le meilleur des autres, le quadruple champion en titre Max Verstappen (Red Bull), est déjà à 104 points du leader Piastri... Une avance qui paraît irrattrapable vu la dynamique des forces.
Norris a cependant perdu gros dimanche aux Pays-Bas: victime d'un problème sur son châssis dans les derniers tours, le Britannique a dû abandonner alors qu'il était 2e derrière son équipier australien. Cet abandon pourrait constituer un tournant dans la course au titre qui semble de toute évidence promis à un pilote McLaren.
Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s'affronteront pour la troisième fois consécutive en finale de Grand Chelem dimanche à New York (dès 20h heure suisse). Le vainqueur de ce choc sera no 1 mondial lundi.
L'affiche est forcément plus qu'alléchante. Le souvenir de leur quart de finale de 2022 à Flushing Meadows est encore bien présent dans les mémoires des amateurs de tennis, qui avaient alors assisté à un l'un des plus beaux matches de l'histoire.
Carlos Alcaraz l'avait alors emporté 6-3 6-7 6-7 7-5 6-3, après 5h15 de jeu et en ayant dû écarter une balle de match à 5-4 dans la quatrième manche sur le service adverse. L'Espagnol allait conquérir son premier titre majeur quelques jours pour devenir le plus jeune no 1 mondial de l'histoire.
A désormais 22 ans, Carlos Alcaraz affiche six titres majeurs à son palmarès, soit un de plus que Jannik Sinner qui a pourtant déjà fêté ses 24 ans. Mais l'Espagnol n'avait pas atteint de finale du Grand Chelem sur dur depuis son sacre new-yorkais de 2022.
Jannik Sinner est, lui, devenu quasiment intouchable sur les courts en dur dans le cadre des tournois majeurs. L'Italien, tenant du trophée à New York et lauréat des deux derniers Open d'Australie (2024, 2025), en est désormais à 27 matches gagnés consécutivement sur dur en Grand Chelem.
Jannik Sinner avait alors effacé le douloureux souvenir de la finale de Roland-Garros, où il avait mené deux manches à zéro et manqué trois balles de titre face à son grand rival avant de céder après 5h29 de jeu. A Londres, il avait aussi infligé à l'Espagnol sa première défaite dans une finale de Grand Chelem.
Cette finale de Wimbledon a peut-être changé la donne dans leur rivalité. Elle constitue l'une des deux seules défaites subies par Carlos Alcaraz depuis début avril (en 47 matches disputés dans ce laps de temps). Elle est aussi la seule défaite subie par l'Espagnol dans ses sept derniers affrontements avec Jannik Sinner.