Suisse
Armée

Un budget de 1,7 milliard pour une armée suisse en pleine crise

Un budget de 1,7 milliard pour l'armée suisse.
Le Parlement a décidé en décembre dernier d'augmenter le budget de l'armée, au détriment d'autres postes comme la coopération internationale.Image: KEYSTONE

Un budget de 1,7 milliard pour une armée suisse en pleine crise

Alors que les scandales s'enchaînent au sein de l'armée, la démissionnaire Viola Amherd présente le budget de la défense pour 2025.
26.02.2025, 14:0026.02.2025, 14:09
Plus de «Suisse»

Dernier exercice périlleux pour la ministre de la défense Viola Amherd. Entre soupçon de fraude chez Ruag et démissions de ses chefs de l'armée et du renseignement, elle a présenté mercredi un budget de la défense de 1,7 milliard de francs pour 2025.

Le Parlement a décidé en décembre dernier d'augmenter le budget de l'armée, au détriment d'autres postes comme la coopération internationale. Cela doit permettre d'augmenter les capacités de défense de l'armée dans le contexte de crise sécuritaire en Europe.

Le Conseil fédéral demande des crédits d'engagement de 1,69 milliard de francs. Ces dépenses se fondent sur l'objectif du Parlement d'allouer à l'armée 1% du PIB d'ici 2032.

Le programme d'armement se taille la part du lion avec 1,51 milliard, et le programme immobilier 185 millions. Le gouvernement propose une nouvelle fois de mettre hors service les avions de combat F-5 Tiger. (jzs/ats)

Des avions de chasse sur l'A1
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Pourquoi politiciens et médias ont traîné dans la boue cette Romande
Une campagne de diffamation a empêché Christiane Brunner d'être élue conseillère fédérale en 1993. Une telle affaire serait impensable aujourd’hui. La majeure partie des instigateurs reconnaissent leur responsabilité, mais l'un d'entre eux reste silencieux.

Lorsqu’en janvier 1993, la militante syndicale et féministe annonça sa candidature au gouvernement, les réactions furent d’une violence inouïe. Au Palais fédéral, on se moqua de son apparence, la comparant à une serveuse du quartier chaud des Pâquis à Genève. Le chroniqueur de Ringier, Jacques Pilet, n’hésita pas à la qualifier de «Toyota Starlet», une comparaison peu flatteuse.

L’article