Les enfants doivent pouvoir retourner à la vie quotidienne après un événement grave, affirme la psychologue scolaire Romaine Schnyder, interrogée dans le Lötschental. L'école doit néanmoins offrir la possibilité d'échanger sur ce qui s'est passé, selon la psychologue.
«Les enfants doivent avoir la possibilité de parler de leurs craintes et de leurs soucis», a déclaré la cheffe du Centre de développement et thérapie de l'enfant et de l'adolescent du canton du Valais dans une interview publiée mardi dans le Walliser Bote.
«Au début, on se concentre sur l'événement et on laisse la place à la discussion», a expliqué celle qui est aussi adjointe du chef du Service cantonal valaisan de la Jeunesse.
Ensuite, les cours habituels se poursuivent. Le fait que les cours continuent donne aux enfants un soutien et une sécurité.
Mme Schnyder et une autre psychologue étaient sur place lundi pour accompagner l'école lors du premier jour de classe après la rupture du glacier de Birch. Les deux psychologues étaient aussi à la disposition des parents.
Il n'y avait plus d'école depuis longtemps dans le village de Blatten, enseveli la semaine dernière par l'éboulement d'une montagne et d'un glacier. Les élèves du primaire sont scolarisés dans le village voisin de Wiler, tandis que les élèves du secondaire se rendent à Kippel.
Selon le Service valaisan de l'enseignement, des réflexions sont en cours pour savoir comment l'année scolaire doit se terminer. (ats)