Un soir d'avril, dans un train des CFF reliant Baden à Brugg, un contrôleur a demandé le billet d'un homme de 41 ans. Celui-ci n'en avait pas et a proposé 20 francs au contrôleur pour acheter un billet. Il a pensé pouvoir l'acheter directement dans le train, selon une ordonnance pénale récemment entrée en vigueur, dans laquelle le Suisse a été condamné pour obtention frauduleuse d'une prestation de faible importance.
Le contrôleur lui a rappelé que les billets ne se vendaient plus à bord du train depuis longtemps. Il a demandé à l'homme de présenter sa carte d'identité pour remplir le formulaire concernant l'infraction pour absence de titre de transport valide. Bien que l'homme lui ait remis sa carte d'identité, il a réagi de manière brutale lorsque le contrôleur a commencé à remplir le formulaire. Selon l’ordonnance pénale, il a tenté d'empêcher l'employé des CFF de poursuivre, devenant «verbalement agressif» et «de plus en plus bruyant», tout en harcelant les passagers non impliqués.
Le contrôleur a alors alerté la police. Le Suisse a pris la fuite en sortant du train à la gare de Brugg. Cependant, sa carte d'identité était toujours en possession du contrôleur, qui l'a remise aux policiers appelés sur place.
Selon l'ordonnance pénale émise par le ministère public de Baden, l'homme a agi volontairement et en connaissance de cause et a «obtenu frauduleusement une prestation de faible valeur dont il savait qu'elle ne serait fournie que contre rémunération». Il a été condamné à une amende de 200 francs, avec une peine de deux jours de prison en cas de non-paiement. En incluant les frais de procédure, son écart de conduite lui coûte 600 francs.
La situation générale en matière de sécurité dans les trains et les gares est stable dans toute la Suisse, indiquaient les CFF dans un communiqué de presse à la mi-août, dans lequel ils informaient que la police des transports serait équipée de bodycams dans toute la Suisse dès ce début septembre. Les tendances sociales ne s'arrêtent toutefois pas aux gares et aux trains.
Les bodycams ont pour but d'améliorer encore la sécurité des clients et des collaborateurs. Elles servent à dissuader les auteurs potentiels de délits, à désamorcer les conflits et, si nécessaire, à enregistrer pour conserver des preuves.
Traduit et adapté par Noëline Flippe