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Séance «Covid» du Conseil fédéral: Bientôt la fin des mesures?

Bundesrat Alain Berset aeussert sich an einer Medienkonferenz ueber die Aenderung des Transplantationsgesetzes, am Dienstag, 22. Februar 2022, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider)
Lors de la séance du Conseil fédéral ce 30 mars, les appels à la prudence de plusieurs experts et politiciens à maintenir encore un peu ces dernières restrictions auraient très peu de chances d'être entendus.Image: sda

Covid-19: Le Conseil fédéral doit prendre deux décisions majeur dès 14h

Nos sept Sages se réunissent, ce mercredi, pour un dernier point sur le Covid-19. Et ils doivent décider du sort de deux éléments majeurs encore en place.
30.03.2022, 06:4730.03.2022, 11:50
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Mercredi 30 mars, le Covid sera, une fois de plus, au menu du Conseil fédéral. Deux décisions d'importance devront être discutées par nos ministres. Les voici. 👇

La levée de toutes les mesures

Première décision à prendre pour nos gouvernants: la fin des toutes dernières mesures de protection contre le Covid-19, à compter du 1er avril.

  • Le port du masque dans les transports publics.
  • L'obligation d'isolement pour les personnes testées positives au Covid-19.

Le port du masque pourrait toutefois rester obligatoire dans les hôpitaux et les EMS.

Les appels à la prudence de plusieurs experts et politiciens à maintenir encore un peu ces dernières restrictions auraient très peu de chances d'être entendus. Selon Blick, il n'y a plus personne au Conseil fédéral pour vouloir tirer le frein. D'autant que cette étape a été déjà décidée depuis longtemps, en février, après consultation des cantons, précise 24heures.

Sauf surprise majeure, le 1er avril sonnera donc le glas des mesures Covid – ainsi que de l'application de traçage de la Confédération, SwissCovid, dont le Conseil fédéral doit décider de la désactivation temporaire.

La fin de la «situation particulière»

Le Conseil fédéral prévoit également de mettre en consultation la fin de «situation particulière» et de retourner à la «situation normale». Un retour, donc, à la loi régulière sur les épidémies, qui donne la compétence aux médecins cantonaux de gérer la situation épidémiologique sur leur territoire.

Cette décision implique de céder davantage de responsabilités aux cantons, auxquels reviendra la charge de prendre des mesures de protection de la santé publique.

En revanche, ce passage entre deux situations entraînerait un risque: ne plus pouvoir prendre de décision rapide en cas d'urgence ou de nouvelle vague d’infections cet automne.

Toutefois, le transfert de pouvoir ne se fera pas du jour au lendemain. Il opèrera de manière progressive: concrètement, la phase de transition devrait s'étendre jusqu’au printemps 2023. Si un événement particulier arrive (comme l'apparition d'un nouveau variant dangereux, par exemple), le Conseil fédéral pourrait reprendre la main et suspendre ce processus.

A voir, à présent, si le Conseil fédéral est prêt à franchir ce cap ultime vers la fin de la pandémie ou s'il préférera faire volte-face. (mbr)

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