Les infections au coronavirus avérées via des tests et la charge virale dans les eaux usées diffèrent beaucoup révèle une étude. A Lausanne, par contre, tout semble normal.
20.04.2021, 16:2320.04.2021, 18:07
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Le nombre de cas d'infection au coronavirus déclaré et la charge virale mesurée dans les eaux usées de la région de Zurich diffèrent largement. C'est ce que montrent les chiffres d'une étude sur la surveillance des stations d'épuration menée par l'Institut de recherche sur l'eau Eawag et l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, a indiqué mardi Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP.
«Le fossé est de plus en plus grand», a-t-il ajouté lors du point de presse des experts de la Confédération. Les eaux usées sont beaucoup plus chargées en virus que le nombre de cas pourrait le laisser supposer. Ce nombre est peut-être sous-évalué.
Le même suivi à Lausanne ne montre, en revanche, pas la même évolution. Des recherches seront effectuées dans d'autres régions pour confirmer la situation. Ce type de suivi est précieux par rapport aux autres instruments à disposition, selon l'expert. (ats)
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