Le variant suisse a été détecté sur un homme de 57 ans originaire de Turin, qui avait déjà contracté le Covid en novembre dernier et qui avait été testé positif. Il s'est réinfecté, mais se porte actuellement bien et ne présente pas de symptômes significatifs.
Il s'agit de la quatrième mutation virale Covid trouvée à ce jour dans le Piémont, après le variant anglais – qui reste le plus répandu, avec un taux de diffusion de plus de 90% –, et les variantes brésilienne et sud-africaine.
Le variant «suisse» a été identifié par le laboratoire de l'Institut biomédical IRCCS de Candiolo, près de Turin, avec la collaboration de l'Institut de recherche IIGM. Il existe depuis le début du mois d’avril 2020 et circule en petit nombre dans différents pays.
Le variant B.1.1.39 est appelé «suisse» parce que c'est en Suisse qu'il a été détectée le plus fréquemment.
Selon la base de données «Phylogenetic Assignment of Named Global Outbreak LINeages», créée au Royaume-Uni et qui rassemble toutes les variantes connues du virus, 69% de toutes les infections par ce variant sont survenues en Suisse. Le deuxième pays le plus touché est l'Allemagne, avec 14%.
Lundi, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) s'est montrée rassurante. Le variant «suisse» du Covid n'a pas de quoi inquiéter. En effet, la proportion du variant B.1.1.39 est en baisse par rapport à la souche britannique. On peut ainsi supposer qu'il n'est pas aussi contagieux. Par conséquent, il n'y a pas lieu d’agir contre ce variant pour le moment, estime l'OFSP. (ats/hkr)