Les semaines passent et le nombre de nouvelles infections dues au Covid-19 et d'admissions à l'hôpital ne cesse de chuter. L'analyse des eaux usées venant des stations d'épuration suisses (permettant de déterminer les charges virales individuelles) a en effet récemment confirmé la tendance à la baisse.
En l'état, une importante recrudescence se révèle peu probable. Même après les vacances d'été qui, jusqu'à l'année dernière, représentaient une redoutable période en termes d'infections.
Du point de vue des épidémiologistes, la Suisse est donc enfin sortie de la phase épidémique et entre progressivement dans un état dit «endémique». Cela signifie que la circulation du Covid-19 au sein de la population représente désormais une incidence stable. Une bonne nouvelle avant l'automne où les températures plus fraîches peuvent pousser les citoyens à se blottir l'un contre l'autre, augmentant alors le risque d'infection. Même si des clusters isolés peuvent survenir en phase endémique, il ne semble toutefois plus nécessaire de confiner à nouveau l'ensemble du pays.
Si Omicron reste le variant dominant, aucune vaccination de masse n'est nécessaire dans un avenir proche, affirment les experts. D'après ces derniers, il suffira uniquement de vacciner les groupes à risque afin de relancer leur protection contre les maladies graves. De plus, l'immunisation de la population suisse (grâce à la vaccination) est élevée. Une certaine protection contre les maladies graves serait probablement assurée, du moins dans la population générale, même avec un nouveau variant du Covid-19.
A l'échelle internationale, les Britanniques sont les premiers à avoir autorisé un nouveau vaccin, qui combat également les nouveaux variants. Mais globalement, les perspectives qui entourent la pandémie semblent nettement meilleures qu'elles ne l'étaient auparavant.
(Traduit et adapté en français par mndl)