Le nombre de procédures de faillites a diminué de presque 1000 cas, en 2020, par rapport à l'année précédente. Avec la pandémie, le produit intérieur brut (PIB) helvétique n'avait pas été aussi bas, depuis 1975. On aurait donc pu s'attendre à beaucoup plus de faillites. Plusieurs facteurs expliquent cela:
Le Conseil fédéral a décidé de suspendre temporairement l'obligation pour les entreprises d'aviser le juge, en cas de surendettement.
La Confédération a également permis aux PME de demander un «sursis Covid-19», soit un délai de paiement.
De nombreuses entreprises ont bénéficié d'aides financières, notamment pour les cas de rigueur.
L'Office fédéral de la statistique (OFS), auteur de cette étude, indique qu'il est difficile de savoir comment interpréter correctement les chiffres de 2020. L'organisation recommande d'attendre les chiffres de 2021, voire de 2022, pour avoir une meilleure compréhension de l'impact de la pandémie sur le nombre de faillites suisses. (jch)
Art et Covid, l'installation «It is like it is» à Berlin
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Art et Covid, l'installation «It is like it is» à Berlin
Qui sont ces drôles de mannequins enveloppés dans du ruban d'avertissement? C'est une partie de l'installation d'art «It is like it is» («C'est comme ça») de l'artiste allemand Dennis Josef Meseg.
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Les perspectives ne sont guère réjouissantes pour l'emploi en Suisse. L'indice mesurant la santé du marché ne cesse de reculer et la tendance et davantage à la suppression de postes qu'au recrutement dans plusieurs secteurs.
Le marché du travail se trouve dans une situation difficile en Suisse et les perspectives ne sont guère réjouissantes, notamment dans les secteurs du commerce de gros, des banques et de la restauration, avertissent les économistes de l'institut KOF.