Quatre militantes d'Extinction Rebellion ont brièvement bloqué une rue jeudi en début d'après-midi à Zurich. Elles ont été emmenées par la police quelques minutes après le début de leur action.
Trois des quatre femmes portaient des pancartes où on pouvait lire «Arrêtée parce que je m'inquiète» en français, en allemand et en italien. Elles se sont assises au milieu de la chaussée au carrefour entre l'Uraniastrasse et la Bahnofstrasse.
Angst kann auch Mut machen, wenn man gemeinschaftlich zu handeln beschliesst.
— Extinction Rebellion 🇨🇭 | ZURICH AB 3. OKT ⇢ (@xrSchweiz) October 7, 2021
"Ich lasse mich verhaften, weil ich Angst um die Zukunft meiner Kinder habe."
Das gibt ihr den Mut auf die Strasse zu sitzen.
Unterstütze sie!#ExtinctionRebellionCH https://t.co/gEokJ6XX6B pic.twitter.com/ySwpxqfToH
La police était présente avant l'action entre la gare principale et le carrefour. Elle a procédé à des contrôles de personnes, comme l'a constaté sur place un journaliste de l'agence Keystone-ATS.
Jeudi matin, les activistes d'Extinction Rebellion ont annoncé qu'ils étaient à court de matériel pour leurs actions. La police zurichoise a confisqué la plupart de leurs banderoles et échafaudages de bois utilisés lors des blocages de rues lundi et mardi. C'est pourquoi il n'y a eu qu'un mini blocage jeudi, les militants étant occupés à produire de nouvelles banderoles.
Les activistes, venus pour la plupart de Suisse romande, ont bloqué des rues du centre de Zurich lundi et mardi. Mercredi, la police a encerclé les militants dans la gare centrale afin de les empêcher de procéder à un nouveau blocage de rues. (ats)