Après la conclusion matérielle des négociations avec l'UE, il s'agit de passer à la mise en œuvre concrète. Selon le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis, les travaux de politique intérieure dans les domaines de la protection des salaires, de l'immigration, de l'électricité, des transports terrestres et des taxes universitaires doivent être rapidement achevés.
Le gouvernement fédéral procédera à une évaluation finale avant la pause estivale, a déclaré Cassis vendredi à Berne devant les médias. Pour l'heure, il part du principe que le message global sera divisé en deux parties: une partie de stabilisation avec la modernisation des accords existants et une partie de développement avec de nouveaux accords.
«Le Conseil fédéral est convaincu que le résultat des négociations constitue une base solide et conforme aux objectifs». L'approche globale suivie s'est avérée efficace. La délégation suisse a atteint les objectifs fixés dans le mandat de négociation.
Des relations stables et bonnes entre la Suisse et les pays voisins, surtout dans une période agitée, sont importantes. Elles apportent des avantages pour les deux parties.
Pour l'économie, pour la recherche, et aussi pour la société qui sont étroitement entrelacées. Chaque jour, la Suisse et l'Union européenne échangent des biens et des services pour plus d'un milliard de francs. Notre bien-être dépend de ces échanges, a souligné le Tessinois.
Depuis 25 ans, la voie bilatérale contribue au succès de la Suisse. «Nous devons la consolider et la développer pour qu'elle continue à porter ses bénéfices.» Pendant ces négociations, la Suisse a réussi à préserver les intérêts essentiels de la Suisse, voire de les renforcer quand nécessaire. (ats)