A celles et ceux qui ne savent plus quoi faire de tous ces millions qui dorment sur un compte en banque: bonne nouvelle! L'appartement le plus cher de Suisse – un 7,5 pièces de 343 mètres carrés – est désormais disponible à la location. Prix du loyer? 36 000 francs par mois (rien que ça), ce qui revient à un total de 432 000 francs par année. Sortez les mallettes Rimowa!
L'information est révélée ce mardi par la Handelszeitung et l'annonce originale a été postée sur le site Immoscout 24. Le média alémanique qualifie ce bien immobilier hors du commun – situé aux abords du lac des Quatre-Cantons, à Lucerne – comme «la Rolls-Royce du marché de l'immobilier». Effectivement, niveau prix à l'année, ça se vaut à quelques milliers de francs près. Mais à ce niveau-là, qui continue de compter?
Certes, l'appartement est beau, chic, boisé et le parquet brille. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil. Sauf que – et c'est là que les futurs locataires en auront pour leur argent – le bien immobilier est situé dans le Grand Hôtel National de Lucerne, qui loue la résidence. Et qui dit hôtel de luxe dit service de luxe.
Outre l'absence de charges (à ce prix-là, c'est presque normal), les prochains occupants pourront bénéficier d'un service de conciergerie 24h/24, d'un voiturier et de majordomes «qui s'occupent de tout», notamment de cuisiner. La cuisine est d'ailleurs, pour cette raison, rarement utilisée par les locataires, selon le directeur du Grand Hôtel National de Lucerne. Of course.
Le 24 heures parle quant à lui de la possibilité de se faire aider pour les courses, organiser un voyage, voire même remplir son frigo à son retour de vacances – parce que la Côte amalfitaine, ça creuse!
Une dernière question se pose toutefois: pourquoi donc quitter un tel endroit? L'ancien propriétaire aurait décidé de partir après plus de 20 ans dans les lieux. Selon le directeur du Grand Hôtel National de Lucerne, interviewé par la Handelszeitung, il se serait installé un étage plus bas, «parce que 7,5 pièces, c'est trop grand».
Rappelons tout de même qu'il y a probablement des appartements plus chers que celui-ci sur le marché en Suisse, mais très souvent, les agences immobilières n'indiquent pas le montant, préférant l'énigmatique et terrifiant «prix sur demande».