Manifester? «C'est notre seul moyen d'être pris au sérieux»
«A ceux qui veulent dominer le monde, le monde répond résistance». Ils étaient plus de 200, à scander ces paroles à Lausanne vendredi après-midi, à l'occasion de la Grève de l'Avenir. watson est allé à leur rencontre.
Symboliser l'urgence climatique
Lucie, 19 ans, pancarte à la main, nous confie ses motivations. «Participer à ces manifs est l'un des seuls moyens, en tant que jeune, de faire entendre notre voix. Et de symboliser l'urgence climatique».
Tout comme l'amie qui l'accompagne, c'est une habituée de ces journées de mobilisation. «Marche de soutien aux militants de la Zad, grève féministe, marche pour le climat, J'en ai loupé aucune», explique Izia, 21 ans et engagée au comité des jeunes verts vaudois.
Ils ont manifesté à Lausanne pour un avenir durable
Mettre fin «au capitalisme mortifère»
Parmi la foule, il y a aussi Cédric, 49 ans. Engagé au POP, il revendique notamment la gratuité des transports publics. Et dans une plus large mesure, «la fin du capitalisme mortifère».
Pour Cédric, participer à la Grève pour l'Avenir, relève donc de la suite logique.
Il n'y a pas que le climat
Si le climat reste au cœur des revendications de ce vendredi 21 mai, cette journée de mobilisation porte d'autres revendications, plus sociales. A savoir:
- Une société plus égalitaire
- Un service public fort
- Le traitement des réfugiés
- Des conditions de travail plus justes
- Une démocratie plus participative
Pour tout savoir sur ce qu'est la Grève pour l'avenir
