Deux nouvelles personnalités ont renoncé vendredi à se porter candidates au Conseil fédéral. La conseillère aux Etats Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU) et le ministre grison Marcus Caduff ont annoncé qu'elles ne briguaient pas le siège de Viola Amherd.
La sénatrice lucernoise a tout d'abord remercié le soutien qui l'a poussée à envisager une candidature, avant d'expliquer sa décision.
Andrea Gmür-Schönenberger préside la commission de la politique de sécurité de la Chambre des cantons. La Lucernoise de 60 ans, enseignante au gymnase, siège également dans la Commission de la science, de l'éducation et de la culture et dans celle des transports et des télécommunications.
Président du gouvernement grison, Marcus Caduff avait déclaré récemment qu'il réfléchissait à une candidature au Conseil fédéral.
Sa section cantonale a décidé, du même coup, de ne pas proposer de candidature issue de ses rangs.
Elu en 2019, le conseiller d'Etat âgé de 51 ans invoque le fait qu'il n'a encore jamais été parlementaire aux Chambres fédérales et qu'il lui manque «des connaissances sur la collaboration entre le Conseil fédéral et les deux Chambres». Le ministre de l'économie et des affaires sociales explique aussi son renoncement par des raisons familiales.
Pour l'instant, un seul politicien s'est lancé dans la course à la fonction vacante. Il s'agit du conseiller national st-gallois Markus Ritter, président de l'Union suisse des paysans, âgé de 57 ans. Sa section cantonale l'a désigné mardi.
Le Centre a donné un délai jusqu'à lundi midi pour déposer les candidatures. Le groupe parlementaire du parti aux Chambres fédérales doit choisir son ou ses candidats officiels le 21 février. L'élection pour la succession de Viola Amherd au Conseil fédéral est agendée au 12 mars.
Le Centre du Valais romand informera dimanche si le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay est candidat ou non à la succession de Viola Amherd. L'ancien président du PDC Suisse avait indiqué en janvier y réfléchir. (ats)