Le Valaisan Philipp Matthias Bregy devrait devenir le prochain président du Centre. Le conseiller national et chef de groupe parlementaire est le seul candidat à la succession du Zougois Gerhard Pfister, a annoncé le parti centriste lundi.
Bregy «représente les valeurs du parti et s'engage pour une politique constructive, tournée vers les solutions et la cohésion du pays», écrit le parti dans un communiqué qui décrit une personnalité «expérimentée». Conseiller national depuis 2019, le Haut-Valaisan est chef du groupe centriste sous la Coupole fédérale depuis 2021.
La commission de recherche du Centre, sous la présidence du sénateur Charles Juillard (JU), se réunira vendredi afin d'examiner sa candidature, précise le communiqué. Une audition de Philipp Matthias Bregy est également prévue dans le cadre de cette séance. Le candidat se présentera ensuite face aux médias.
Le conseiller national zougois Gerhard Pfister a annoncé au début janvier sa démission de la présidence pour la fin juin. Son successeur sera formellement connu le 28 juin prochain lors de l'assemblée des délégués du parti. Les sections cantonales avaient jusqu'à lundi midi pour proposer des candidats.
Bregy, cité parmi les candidats potentiels au Conseil fédéral pour succéder à Viola Amherd, avait renoncé à se présenter, pour des raisons d'ordre familial.
La question d'une candidature féminine, comme lors de la succession de Amherd, est revenue sur la table. Dans un entretien au Blick, Bregy avait déclaré que s'il devait devenir président du parti, il serait envisageable qu'une femme prenne la tête du groupe parlementaire. La conseillère nationale zurichoise Nicole Barandun avait notamment été citée pour se lancer dans la course à la présidence.
Les noms de la sénatrice Isabelle Chassot (FR) et des conseillers nationaux Reto Nause (BE) ou Vincent Maître (GE) ont, entre autres, été évoqués dans la presse. La conseillère nationale zurichoise et actuelle vice-présidente du Centre Suisse, Yvonne Bürgin, et le conseiller national uranais Simon Stadler, qui avaient envisagé la coprésidence du parti comme la connaît le PS, avaient renoncé à une candidature. (jzs/ats)