Suisse
Martin Pfister

Conseil fédéral: pourquoi Martin Pfister est surnommé «Vôvo»

Der neu gewaehlte Bundesrat Martin Pfister, Zuger Regierungsrat der Mitte freut sich mit seiner Frau Cacilda, Familie und Gaesten, nach der Ersatzwahl in den Bundesrat durch die Vereinigte Bundesversa ...
Martin Pfister aux côtés de son épouse Cacilda, de sa famille et de ses invités, le mercredi 12 mars 2025 à Berne.Image: keystone

Il lit Joël Dicker et on le surnomme «Vôvo»: Martin Pfister côté famille

Fraîchement élu, le nouveau conseiller fédéral n'a pas hésité à présenter publiquement sa grande famille, qu'il considère comme «son plus grand fan club» et qu'il aime retrouver les dimanches. Portrait.
12.03.2025, 17:0013.03.2025, 14:59

La rencontre avec sa femme s'est produite il y a 27 ans. Martin Pfister jouait du trombone avec son groupe au carnaval de Baar, dans le canton de Zoug, lorsqu'il fait la rencontre de Cacilda, qui a grandi à Rio de Janeiro et est arrivée en Suisse à l'âge de 23 ans. Il l'invite alors à prendre un café. «La discussion s'est poursuivie sur les marches d'un escalier près de la gare», se remémorait-elle dans les colonnes de la NZZ en 2016. Elle se souvenait même de sa tenue ce jour-là, une jupe ballon or et blanc. Trois mois plus tard, leur amitié se transforme en amour.

«Il était très charmant. Il l’est toujours»
Cacilda, à la NZZ.
Der neu gewaehlte Bundesrat Martin Pfister, Zuger Regierungsrat der Mitte freut sich mit seiner Frau Cacilda nach der Ersatzwahl in den Bundesrat durch die Vereinigte Bundesversammlung, am Mittwoch, 1 ...
Le conseiller fédéral Martin Pfister aux côtés de son épouse Cacilda, mercredi 12 mars à Berne.Keystone

Ouvrages historiques et Joël Dicker

Le couple a quatre enfants – Isabel, 21 ans, Samuel, 23 ans, Gabriela, 32 ans et Fabiola, 35 ans – et quatre petits-enfants. Le surnom de Martin Pfister? «Vovô», qui signifie grand-père en portugais. Des proches qu'il considère comme «son plus grand fan club», déclare-t-il à nos confrères du Blick, et qu'il aime retrouver les dimanches à Allenwinden autour d'une grande table bien dressée.

Parmi les anecdotes de vie racontées par Cacilda à la NZZ à l'époque, il y avait le fait que son mari était le premier à quitter la maison le matin, à six heures. Il aimait se rendre au travail en bus, à pied ou en voiture, boire un rapide café dans un bistrot avant de rejoindre ses bureaux.

Fils d'historien, Martin Pfister – que sa fille Isabel décrit comme «une encyclopédie ambulante» – a lui aussi étudié l'histoire à l'Université de Fribourg. Des dizaines d'ouvrages historiques ornent sa bibliothèque et il avoue apprécier la compagnie d'un livre avant d'aller se coucher. A Blick, il souffle être actuellement en train de lire Joël Dicker «pour entraîner son français».

Vacances au Brésil

En 2016, sa femme racontait que la famille aimait passer deux à trois semaines au Brésil au printemps. «C'est très vivant là-bas, ça n'a rien à voir avec des vacances», décrivait-elle. Les discussions se faisaient en portugais entre mère et enfants et en allemand avec Martin Pfister. «Mais on ne peut pas parler de lui, car il comprend tout», plaisantait-elle.

Au Temps, le Zougois explique aimer la course à pied, le parcours Vita ou encore la randonnée. Une grande activité physique qui devra se frayer une place dans l'agenda chargé du conseiller fédéral.

Retour sur l'élection de Martin Pfister
1 / 16
Retour sur l'élection de Martin Pfister
Le conseiller fédéral Pfister se réjouit de son élection aux côtés de son épouse Cacilda.
source: sda / christian beutler
partager sur Facebookpartager sur X
Ce robot chinois connait le kung-fu
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Blatten croule sous les dons: «Des problèmes vont survenir»
La commune valaisanne de Blatten décide seule de l’utilisation des dons reçus, qui se comptent en millions. Une situation qui fait réagir la conseillère nationale Anna Giacometti, qui interpelle le Conseil fédéral.
Il y a quatre mois, un immense éboulement a recouvert le village de Blatten, dans le Lötschental valaisan. Une catastrophe qui a engendré un formidable élan de solidarité: la Chaîne du Bonheur a récolté près de 23 millions de francs en faveur des habitants sinistrés.
L’article