La rencontre avec sa femme s'est produite il y a 27 ans. Martin Pfister jouait du trombone avec son groupe au carnaval de Baar, dans le canton de Zoug, lorsqu'il fait la rencontre de Cacilda, qui a grandi à Rio de Janeiro et est arrivée en Suisse à l'âge de 23 ans. Il l'invite alors à prendre un café. «La discussion s'est poursuivie sur les marches d'un escalier près de la gare», se remémorait-elle dans les colonnes de la NZZ en 2016. Elle se souvenait même de sa tenue ce jour-là, une jupe ballon or et blanc. Trois mois plus tard, leur amitié se transforme en amour.
Le couple a quatre enfants – Isabel, 21 ans, Samuel, 23 ans, Gabriela, 32 ans et Fabiola, 35 ans – et quatre petits-enfants. Le surnom de Martin Pfister? «Vovô», qui signifie grand-père en portugais. Des proches qu'il considère comme «son plus grand fan club», déclare-t-il à nos confrères du Blick, et qu'il aime retrouver les dimanches à Allenwinden autour d'une grande table bien dressée.
Parmi les anecdotes de vie racontées par Cacilda à la NZZ à l'époque, il y avait le fait que son mari était le premier à quitter la maison le matin, à six heures. Il aimait se rendre au travail en bus, à pied ou en voiture, boire un rapide café dans un bistrot avant de rejoindre ses bureaux.
Fils d'historien, Martin Pfister – que sa fille Isabel décrit comme «une encyclopédie ambulante» – a lui aussi étudié l'histoire à l'Université de Fribourg. Des dizaines d'ouvrages historiques ornent sa bibliothèque et il avoue apprécier la compagnie d'un livre avant d'aller se coucher. A Blick, il souffle être actuellement en train de lire Joël Dicker «pour entraîner son français».
En 2016, sa femme racontait que la famille aimait passer deux à trois semaines au Brésil au printemps. «C'est très vivant là-bas, ça n'a rien à voir avec des vacances», décrivait-elle. Les discussions se faisaient en portugais entre mère et enfants et en allemand avec Martin Pfister. «Mais on ne peut pas parler de lui, car il comprend tout», plaisantait-elle.
Au Temps, le Zougois explique aimer la course à pied, le parcours Vita ou encore la randonnée. Une grande activité physique qui devra se frayer une place dans l'agenda chargé du conseiller fédéral.