Suisse
Parlement

La langue bleue décime les bovins et inquiète les élus

La maladie de la langue bleue est combattue au National.
Image: Shutterstock

La langue bleue décime les bovins et inquiète les élus

La maladie a des taux de mortalité de près de 70% dans certains élevages. Le Parlement veut créer les bases légales pour la combattre.
20.12.2024, 09:4220.12.2024, 10:29
Plus de «Suisse»

Il faut créer les bases légales nécessaires pour autoriser l’importation et l’utilisation de médicaments et de vaccins non encore homologués contre la maladie de la langue bleue dans les élevages. Le National a tacitement soutenu une motion en ce sens vendredi. Le Conseil des Etats a adopté un texte de la même teneur il y a une semaine.

Cette maladie, sans danger pour l'homme, décime les troupeaux d'ovins et de bovins, avec des taux de mortalité pouvant atteindre 70% dans certains élevages. La Suisse n'est pas épargnée. Au vu de la situation d’urgence, certains Etats membres de l’Union européenne (UE) permettent temporairement l’utilisation des vaccins qui ne sont pas encore autorisés.

La seule mesure

L’expérience faite sur le terrain en Europe et les premières évaluations scientifiques montrent que la vaccination est la seule mesure qui permette de lutter efficacement contre le BTV-3. Si le vaccin ne protège pas les animaux d’une infection, il permet de réduire les symptômes et la mortalité. La motion de commission demande qu’un vaccin soit autorisé en Suisse au plus tard au printemps 2025.

Le gouvernement était d'accord. Pour trouver une solution à court terme, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a d'ailleurs récemment rendu une décision positive de portée générale, qui permet l'importation et l'administration du vaccin. Mais les bases légales font encore défaut.

Les Chambres fédérales viennent aussi de se mettre d'accord pour libérer 10 millions de francs dans le cadre du budget pour permettre l'achat de vaccins. (ats)

Avez-vous déjà vu… une vache qui nage?
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
«Il était reconnaissant de ce que la Suisse faisait pour lui»
Alors que la bataille va commencer chez les Verts et à droite pour succéder à Antonio Hodgers au gouvernement genevois, certains, comme le PLR Jean Romain, ex-prof de philo du conseiller d'Etat démissionnaire, se souviennent de lui.

Chez les Verts, quatre noms circulent pour succéder au démissionnaire Antonio Hodgers, leur seul représentant au Conseil d’Etat genevois. La présidente du parti suisse, Lisa Mazzone, la conseillère nationale Delphine Klopfenstein Broggini, le conseiller national Nicolas Walder et la présidente du parti genevois et maire d’Onex, Maryam Yunus Ebener, sont les personnalités spontanément citées en vue de l’élection complémentaire qui aura lieu en septembre. La bataille s’annonce rude chez les écologistes, puisque seul un nom sur l’ensemble des candidats à la candidature sera retenu.

L’article