Dans une interview à 20 Minuten, Cédric Wermuth explique qu'un poste de conseiller fédéral n'a jamais été le «rêve de sa vie». Au plan familial, ce n'était «pas le bon moment» pour une candidature. Mais «des raisons politiques ont également joué un rôle important», ajoute l'Argovien.
«Mattea et moi avons repris le parti après une défaite historique et nous avons maintenant regagné de nombreuses voix» lors des élections fédérales de dimanche, souligne-t-il.
Mattea Meyer explique pour sa part que la coprésidence du parti «est pour le moment l'endroit où je me sens à l'aise et portée par la base». La Zurichoise entend continuer à se battre pour une Suisse plus sociale, notamment lors de la votation sur l'initiative pour l'allègement des primes maladie, soumise au peuple en mars prochain.
Les deux conseillers nationaux entendent poursuivre leur mandat à la tête du parti. «La victoire électorale du PS, encore plus nette depuis que les chiffres ont été corrigés (mercredi par l'Office fédéral de la statistique, ndlr), est une motivation supplémentaire», relève Cédric Wermuth.
Actuellement, cinq hommes et une femme ont fait acte de candidature au PS pour le Conseil fédéral: les Bernois Evi Allemann et Matthias Aebischer, le Vaudois Roger Nordmann, le Bâlois Beat Jans, le Grison Jon Pult et le Zurichois Daniel Jositsch.
Les postulants ont jusqu'à dimanche pour s'annoncer. Le PS organisera ensuite un «roadshow» à travers la Suisse, avec quatre auditions publiques à Genève, Bienne (BE), Olten (SO) et Schaffhouse. Le groupe parlementaire du PS rendra son choix public le 25 novembre avant l'élection par l'Assemblée fédérale prévue le 13 décembre. (sda/ats)