
Le système de recherche national Ripol est géré par l’Office fédéral de la police (image d'archives).Image: KEYSTONE
Les polices suisses n'ont plus le droit d'inscrire la couleur peau dans le système national de recherche, révèle Blick. Une plainte étrangère est à l'origine de cette décision.
09.09.2025, 15:0009.09.2025, 15:00
La banque de données Ripol sur les personnes recherchées, dangereuses ou disparues ne fera désormais plus mention de la couleur peau. Selon Blick, un courrier de la Confédération enjoint les polices cantonales à ne plus rapporter cette catégorie.
Le document consulté par nos confrères indique que le critère de la couleur de peau varie selon les perceptions et ne représente pas un élément fiable d’identification. Cette mention doit de plus être «critiquement remise en question dans la société complexe d’aujourd’hui».
Une «plainte officielle»
Contacté par Blick, l’Office fédéral de la police (Fedpol), qui gère la banque de données, confirme cette nouvelle directive. Celle-ci est entrée en vigueur le 5 septembre dernier.
Fedpol assure toutefois que la couleur de peau était incluse dans moins d'1% des entrées Ripol et n'est pas un critère utilisé dans les systèmes de recherche internationaux.
La note consultée par Blick fait état d'une «plainte officielle» ayant contraint Berne à supprimer cette catégorie. Celle-ci émane d’une autorité étrangère, confie Fedpol au média romand. (jzs)
L'actu en Suisse c'est par ici
Albert Rösti visite le chantier de la gare de Lausanne
1 / 9
Albert Rösti visite le chantier de la gare de Lausanne
Starsky et Hutch en orange? Plutôt Vincent Ducrot, patron des CFF, et le conseiller fédéral Albert Rösti.
source: sda / cyril zingaro
Il arrête des dealers déguisés en ours en peluche
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
En 2019, l'homme avait mortellement poignardé un Portugais de 22 ans dans un parking souterrain à Genève. Condamné à plus de 16 ans de prison, il comparaît en appel ce mardi.
A Genève, le procès en appel du jeune qui a poignardé à mort un Portugais de 22 ans dans un parking souterrain des Charmilles en 2019 s'est ouvert mardi. Il y a un an, il avait été reconnu coupable d'assassinat et condamné à plus de 16 ans de prison.