Malgré un recul de cinq sièges au Conseil national lors des dernières élections fédérales, le parti écologiste a annoncé samedi vouloir présenter une candidature.
Les Vert-e-s estiment avoir droit à un siège au gouvernement avec leur deuxième meilleur résultat de leur histoire (9,8% de part électorale). La formule magique qui attribue deux sièges aux trois premiers partis et un au quatrième est définitivement morte, selon eux.
Ils cibleront l'un des deux sièges détenus par le PLR, le parti qui selon eux est mathématiquement le moins en droit d'avoir deux sièges avec ses 14,3%, contre 14,1% au Centre. La décision a été prise à l'unanimité du groupe. «Nous voulons un peu moins de magie et un peu plus de démocratie», a lancé la présidente du groupe Aline Trede.
Pour y parvenir, les Vert-e-s espèrent obtenir le soutien du PS, indique M. Glättli dans la SonntagsZeitung. Les Vert'libéraux ont également envoyé des signes positifs.
Interrogé au 19:30 de la RTS, le coprésident du PS a jugé «tout à fait légitime» une candidature écologiste, notamment au regard du score «historiquement» bas du PLR. Selon lui, la «droite dure» UDC-PLR est actuellement surreprésentée au gouvernement.
Le PS «va étudier assez sérieusement» la question d'un éventuel soutien à une candidature verte. «On va évaluer les possibilités, les chances qu'on a. Ça dépend bien évidemment des candidatures» qui seront présentées, ajoute l'Argovien.
Les propositions de noms peuvent être déposées jusqu'à vendredi prochain. Le groupe décidera le 10 novembre quelle candidature il soumettra au Parlement. Le président Balthasar Glättli a précisé qu'il maintenait sa décision de ne pas se présenter. (ats)