Pourquoi le «stalking» n'est toujours pas dans le Code pénal suisse
Les parlementaires suisses sont divisés sur la lutte contre le «stalking».Image: Shutterstock
Les parlementaires suisses restent divisés sur l’inscription du «stalking» dans le Code pénal, repoussant une loi qui divise sur les modalités de poursuite.
Il faut encore attendre avant que le «stalking» ne soit inscrit dans le Code pénal. Les parlementaires, bien qu'unanimes sur la nécessité d'une nouvelle loi, sont toujours en désaccord sur les modalités de poursuite, après un vote très serré au Conseil national.
Les conseillers nationaux n'en ont pas démordu mardi: les «stalkers» doivent automatiquement être poursuivis s'ils ont agi dans le cadre d'une relation conjugale. Le «stalking» survient le plus souvent après une séparation.
Ils ont refusé par 90 voix contre 89 et 5 abstentions de suivre le Conseil des Etats, qui considère que c'est aux victimes de porter plainte, peu importe le cas. Le Conseil fédéral est du même avis.
Le dossier sur lequel les parlementaires débattent depuis un an repart dans la Chambre des Etats. (jah/ats)
Cet ex-directeur d'école dénonce un «acharnement» à son encontre
L'ex-directeur d'école fribourgeois Frédéric Ducrest, licencié en janvier 2024 par l'autorité cantonale pour des divergences de vues pédagogiques, est poursuivi en justice par l'inspecteur scolaire qu'il brocarde dans un livre sans toutefois citer son nom.
La semaine dernière, Frédéric Ducrest, l’ancien directeur du Cycle d’orientation (CO) de La Tour-de-Trême, dans le canton de Fribourg, apprenait que l’inspecteur scolaire dépeint dans son livre Tout comme il faut! (éditions de l’Hèbe) a déposé une plainte pénale contre lui, relate mardi La Liberté.