Entre 2023 et 2024, l'immigration nette dans la population résidente permanente étrangère a reculé de 15,6%, a annoncé jeudi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Au total, 2 368 364 étrangers vivaient en Suisse.
La population étrangère la plus importante est d'origine italienne (346 981 personnes), suivie des communautés allemande (332 132), portugaise (263 028) et française (173 353). En tout, 40 077 personnes ont été naturalisées en 2024.
L'an passé, 170 607 personnes ont immigré en Suisse (-6% par rapport à 2023). L'immigration en provenance de l'UE/AELE représente 70,7% du total (-7,6% sur un an) et l'immigration en provenance d'Etats tiers a diminué de 2%. Parallèlement, 78 906 personnes étrangères ont quitté la Suisse, soit une hausse de 4,8% par rapport à 2023.
L'immigration nette dans la population résidante permanente étrangère a ainsi enregistré une diminution de 15 459 personnes pour atteindre 83 392 personnes.
Sur la même période, le regroupement familial a représenté 24,9% de l'immigration dans la population résidente permanente étrangère, avec un total de 42'433 personnes. Cela équivaut à une baisse de 8,3% par rapport à l'année 2023. Parmi elles, 15,6% étaient membres d'une famille d'une ressortissante ou d'un ressortissant helvétique.
En 2024, le nombre de personnes venues travailler en Suisse de manière durable a baissé de 8,7% par rapport à 2023. Depuis l'introduction en 2002 de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE/AELE, l'emploi demeure le principal motif d'immigration dans la population permanente pour les ressortissantes et ressortissants de l'UE/AELE. La proportion de personnes actives dans ce groupe n'a cessé d'augmenter, passant de 53% en 2002, à 65% en 2021, pour atteindre 71% en 2024, comme en 2023.
En ce qui concerne l'immigration en provenance d'Etats tiers, le regroupement familial reste le principal motif, bien que cette tendance soit en baisse depuis 2014. (ats)