Intempéries en Suisse: mauvaise nouvelle pour les randonneurs

Profiter d'une randonnée en Suisse sera plus compliquée cette année. Les récentes intempéries ont endommagé beaucoup de sentiers.Image: www.imago-images.de

Mauvaise nouvelle pour les randonneurs suisses

Plus de 620 itinéraires ont dû être fermés aux randonneurs à cause des intempéries. Le Valais fait grise mine.

Les intempéries de cet été ont causé de gros dégâts et mis hors-jeu près 1300 kilomètres de balade. Voici ce que l’organisation faîtière Suisse Rando a confié à la NZZ.

Le Club alpin suisse avait déjà alerté il y a deux semaines sur les différents secteurs touchés.

«Lors des intempéries de fin juin 2024, de nombreuses liaisons de transport et des chemins de randonnée ont été endommagés, surtout en Valais et au Tessin»

Le Valais paie un lourd tribut à cette période empreinte de catastrophes naturelles. «Une bonne partie des chemins dans certaines régions sont inaccessibles, voire fortement endommagés», souligne Sébastien Rappaz, responsable des chemins pédestres du Valais romand chez Valrando, dans l'émission Forum.

A l'avenir, il précise que plusieurs sentiers seront peut-être supprimés ou modifiés, que les communes vont devoir revoir leur copie concernant certains itinéraires. Rouvrir ces chemins ou pas, la question reste en suspens, avertit-il.

Et il faudra laisser le temps au temps. Le réaménagement ne se fera que graduellement. Sébastien Rappaz confirme que «les moyens sont limités» pour la remise en état des sentiers touchés.

Le réchauffement climatique

Outre les pluies et les laves torrentielles, Sébastien Rappaz concède que le réchauffement climatique va poser des problèmes ces prochaines années.

«On a des chemins sur des moraines qui s'affaissent et des chemins en haute montagne qui étaient protégés des chutes de pierres par le pergélisol. Or, comme il disparaît, ces régions deviennent exposées.»

Sébastien Rappaz

Les phénomènes s'amplifient, les éléments se déchaînent plus facilement avec une cadence désarmante.

Sébastien Rappaz précise également, toujours dans l'émission de la RTS, que la prise d'information en amont est importante. «Il faut s'assurer que les chemins sont encore là et être sûr qu'ils sont dégagés de la neige et qu'ils sont accessibles, en donnant un coup de fil à l'office du tourisme, une cabane, une auberge ou autre dans la région», avise-t-il. (svp)