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Covid: «avec le recul», il aurait fallu communiquer différemment

Covid: «avec le recul», il aurait fallu communiquer différemment

Christoph Berger, ancien pr
Keystone
En matière de recommandations de vaccination contre le Covid-19, l'ancien président de la commission fédérale concernée, Christoph Berger agirait aujourd'hui de manière «encore plus réservée». Il s'est exprimé dans la presse dominicale alémanique.
03.11.2024, 14:37
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Avec le recul, Christoph Berger communiquerait différemment sur la vaccination contre le Covid. Il tire le bilan dimanche dans la SonntagsZeitung.

«Naturellement, les personnes souhaitant se faire vacciner doivent pouvoir le faire. Mais des recommandations visant d'abord à dire qu'il faut le faire pour protéger les autres et non soi-même se révèlent difficiles. Pendant la pandémie, il y a certainement eu aussi des résistances à cause de cela».

Aujourd'hui, l'ex-haut fonctionnaire se poserait davantage les questions suivantes: «Quelles recommandations ne sont plus nécessaires et comment pouvons-vous retrouver une vie normale?». Tant que de nombreux éléments n'auraient pas encore été éclaircis, «il réfléchirait et communiquerait davantage en termes de scénarios».

Cependant, Christoph Berger estime qu'au début de la pandémie, les mesures étaient justifiées. Elles ont, dit-il, permis d'éviter des décès parmi la population à risques. L'expert relève en outre que la Suisse a ensuite rapidement mis fin aux restrictions, ce qui lui a permis d'aller plus vite de l'avant comparé aux pays voisins.

Effets secondaires à prendre au sérieux

Au cours du deuxième hiver du Covid, les différences de traitement entre vaccinés et non-vaccinés sont devenues «toujours plus difficiles» à tenir vis-à-vis des personnes présentant un faible risque de complications, selon le spécialiste en infectiologie et hygiène hospitalière à l'Hôpital pédiatrique universitaire de Zurich.

«Avec le recul, on aurait pu peut-être mettre fin plus rapidement à ça (la différence de traitement, ndlr), une fois que les personnes à risques ont eu la possibilité de se faire vacciner et que l'effet du vaccin sur la transmission s'avérait moindre».

En outre, Christoph Berger invite à prendre au sérieux les personnes ayant subi des complications dues au vaccin. Les annonces concernant ces problèmes doivent être évaluées, et il convient de reconnaître les dommages causés, s'il y a lieu.

«Des éclaircissements sont en cours à ce sujet au niveau fédéral. Jusqu'à ce qu'ils soient terminés, les personnes concernées doivent malheureusement faire preuve de beaucoup de patience», ajoute le spécialiste, qui précise encore que «les effets secondaires après un vaccin sont très rares».

La présidence de la CFV est désormais exercée par un quasi-homonyme de Christoph Berger, à savoir le Bâlois Christoph Tobias Berger. (ats/vz)

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