Le transfert vers l'ambulatoire est à la traîne en Suisse
Moins d'un cinquième des médecins estiment que leur hôpital a mis en place une stratégie pour répondre à l’augmentation de l’ambulatoire, indique mercredi la Fédération des médecins suisses (FMH). Le transfert du stationnaire vers l'ambulatoire est cependant réclamé par le monde politique.
Selon une enquête, 17% des médecins hospitaliers jugent qu'une telle stratégie est mise en place dans leur établissement et 38% considèrent que c'est partiellement le cas. Plus de 1500 médecins ont participé à ce sondage mené par gfs.bern pour le compte de la FMH. Parmi eux, 1200 travaillent dans le milieu hospitalier.
Près du 40% de ces derniers ignorent si leur établissement est bien positionné ou non pour un changement vers davantage de traitements ambulatoires. La priorité pour faciliter ces transferts est selon les médecins hospitaliers de développer l'infrastructure ambulatoire. Ils sont 30% à le penser.
Le peuple suisse a accepté il y a une année la réforme du financement uniforme de soins (EFAS). Cette loi clarifie notamment la répartition des coûts et doit permettre de progresser dans le transfert du stationnaire vers l'ambulatoire. (ats)
