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Travail

Et si vous n'étiez plus capable de travailler demain?

17% de la population craignent de devoir vivre en dessous du minimum vital si, pour des raisons de santé, ils ne recevaient plus de revenu.
Et si vous n'étiez plus capable de travailler demain à la suite d'un accident ou d'une autre incapacité? Une nouvelle enquête révélatrice démontre que cette crainte est plutôt commune dans l'esprit des travailleurs.Getty Images

Voici ce qui cause le plus d'incapacités de travail en Suisse

Près d'une personne sur cinq s’inquiète de ne plus pouvoir subvenir à ses besoins essentiels si ses revenus habituels venaient à être amoindris pour des raisons de santé.
12.05.2025, 09:3512.05.2025, 10:00
Benjamin Weinmann / ch media
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Pour de tels cas de figure, il existe un système d'assurance obligatoire qui atténue les risques financiers liés à une incapacité de travail partielle ou totale. Malgré tout, le revenu assuré est loin d'être aussi élevé que le salaire normal, ce qui a nécessairement un impact sur le niveau de vie global et le pouvoir d'achat.

19% ont opté pour une couverture supplémentaire

L'assurance Generali Suisse a analysé, dans le cadre d'une enquête représentative menée auprès d'un millier de personnes en Suisse, la manière dont elles gèrent, perçoivent et anticipent le risque d'incapacité de gain temporaire ou même à long terme. Watson dispose aujourd'hui des résultats de cette enquête.

Cette dernière démontre que les trois quarts des personnes interrogées se sentent suffisamment protégés par l'assurance-invalidité (AI) obligatoire pour les employés. En conséquence, 19% d'entre elles sont assurées contre les conséquences financières d'une situation grave dont les implications dépasseraient celles prévues par le système d'assurance obligatoire. En outre, 17% craignent de devoir vivre en dessous du minimum vital si le pire venait à se produire.

Un risque plus élevé pour les indépendants?

Selon l'enquête, seule une personne sur six estime que le risque d'incapacité de travail est élevé. Les indépendants sont quant à eux plus alarmistes. Chez eux, c'est une personne sur deux qui s'inquiète d'un revenu trop faible en cas d'incapacité de travail. Chez les plus de 50 ans, c'est une personne sur quatre.

De plus, l'analyse révèle que la perception des risques est un peu erronée au sein de la population. En effet, les personnes interrogées considèrent que l'invalidité la plus probable est immanquablement due à une maladie physique. Les problèmes psychiques, eux, n'arrivent qu'en deuxième position. En réalité, les chiffres de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) ont démontré que, dans plus de la moitié des cas, les maladies psychiques sont la cause d'une incapacité de travail permanente. Près d'un tiers est dû à d'autres maladies et 12% à des infirmités congénitales diverses.

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