Yannick Buttet avait été accusé d'attouchements à caractère sexuel et des propos grossiers à l’encontre de l’ancienne présidente du Conseil général de Monthey, Laude-Camille Chanton. Des faits qui remontent à fin juillet 2020. Le Ministère public l'a reconnu coupable ce lundi.
Le Valaisan de 44 ans écope d’une peine pécuniaire de 45 jours-amendes, avec sursis durant quatre ans, ainsi que d'une amende. Il ne conteste pas sa condamnation. Contacté par le Nouvelliste, il a confié ainsi «ne pas vouloir jouer les prolongations et ne pas contester cette ordonnance».
Les faits au coeur de cette affaire remontent à l'été 2020. Laude-Camille Chanton avait dénoncé début août les gestes déplacés et les propos sexistes tenus par Yannick Buttet sous l’effet de l’alcool. «A plusieurs reprises et malgré mes remontrances, il a passé ses mains sur mon dos, mon cou et mes cuisses». A la suite de cette affaire, le Valaisan avait renoncé à se présenter aux élections communales.
Ce n'est pas la première condamnation de Yannick Buttet. L’ancien conseiller national avait été condamné en 2018 à 30 jours-amende avec un sursis de deux ans par ordonnance pénale pour contrainte et appropriation illégitime après une plainte pénale de son ancienne maîtresse. Révélée en automne 2017, cette première affaire, complétée par des témoignages de femmes et d’élues fédérales, avait coûté à Yannick Buttet plusieurs mandats politiques. (ats/hkr)